Suite à un terrible tremblement de terre, la petite Ayla se retrouve seule. Blessée par un lion des cavernes, elle est sauvée in-extremis par un groupe de Néandertal. Elle va, ainsi, grandir dans leurs coutumes et leurs croyances. Acceptée difficilement par certains membres du clan, certains vont compliquer sa destinée et chercheront à lui nuire, coûte que coûte.
Dans un décor luxuriant et une ambiance graphique réussie, la lecture est dynamique et très agréable.
Même si cette adaptation des "Enfants de la Terre", de Jean Auel vise un public jeunesse, le lectorat adulte pourra y trouver son compte.
La dureté de la vie en communauté n'est pas enjolivée, ni la place des femmes dans ces tribus ancestrales. On comprend que plusieurs groupes d'humains, aux traits distincts et aux coutumes différentes ont cohabité ensemble, le contexte historique n'est pas du domaine de l'imagination et c'est ce qui plaira aux plus grands.
Ayla, est une fille forte, pleine de courage, qui accepte de se soumettre aux ordres du clan quand ils lui semblent justes. On la suivra jusqu'à devenir jeune femme, excellente guérisseuse, au totem puissant et à la volonté inébranlable.
Un destin hors du commun pour une jeune femme de la Préhistoire surprenante.
Cette BD, notée Tome 1, se suffit à elle-même et est une belle entrée en matière. Un scénario efficace et immersif. Un dessin dynamique et foisonnant. Une palette de couleur vive et lumineuse.
Lors d'un tremblement de terre, la petite Ayla perd toute sa famille.
La voilà seule et, du haut de ses 5 ans, ses chances de survie sont minces.
Elle sera retrouvée, à moitié morte attaquée par un lion des cavernes, par Iza.
La guérisseuse du Clan de l'ours des cavernes va recueillir la petite fille malgré les réticences du clan.
Car elle est une enfant des autres !
Malgré tout, Ayla survivra, apprendra, et grandira au sein du groupe de Néandertal, elle, la petite Homo Sapiens.
Et sa particularité ne s'arrête pas là, loin s'en faut.
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Les Enfants de la Terre, c'est MA madeleine de lecture de lycéenne.
J'ai littéralement DÉVORÉ cette saga à histoire forte et passionnante, d'une précision historique pointue au delà de la partie bien entendue romancée.
J'ai donc succombé et je ne suis pas du tout déçue !
J'avais oublié quelques détails mais j'avais encore en mémoire la douce et solide Iza, guérisseuse émérite, mère et femme dévouée et consciente.
Je me souvenais avec tendresse de Creb, le shaman difforme au cœur tendre et à l'âme torturée, de Brun, le chef juste et droit et de Brud son fils immonde et lâche.
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Et Ayla. Sa blondeur hors norme, son courage, sa rage de vivre, sa passion et de curiosité dévorantes.
Difficile d'imaginer ce qu'une Homo Sapiens aurait pu faire chez des Néandertal (on est même pas certains que les deux aient réellement cohabité).
Mais si ils l'avaient fait...
Si ce petit bout de femme dévoré de vie avait juste voulu être libre, aimer, évoluer.
Sans parler de féminisme au Néolithique, c'est surtout la conscience, la spiritualité et l'intelligence d'une femme en éveil qu'il est passionnant de suivre.
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Différent de l'image plus sombre que je m'en était faite en lisant Auel, Camille Moog, aidée par Marta Tedeschini aux couleurs, nous livre une version plus lumineuse très plaisante et qui rend la lecture agréable et vivante.
J'attends la suite avec impatience, ravie de retrouver cette saga en BD !
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