Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Simon Connolly est l'heureux père de deux enfants, Jake et Laney. Sa situation d'homme au foyer est pour le moins originale et Simon n'est pas toujours très à l'aise dans ce rôle. Mais, cahin-caha, la famille coule des jours paisibles... Jusqu'au matin où Doug Martin-Klein, un gamin insociable dont Jake est le seul copain, tire sur plusieurs camarades de classe avant de se donner la mort. Les survivants et les blessés sont peu à peu évacués, mais Jake est introuvable. Et très vite soupçonné d'être le complice de Doug. Commence alors pour Simon une véritable descente aux enfers.
Le père de Jake est le narrateur, il nous raconte tour à tour l'enfance de son fils et sa fille qu'il a élevé, étant père au foyer et ce qui se passe depuis l'annonce de la fusillade. Il essaye de décrypter ses choix, ses réactions et ses comportements tout au long de sa vie de père pour pouvoir comprendre ce qui a pu arriver le jour de la fusillade, comment une telle chose a t-elle pu arriver. C'est dans un tourbillon de questions, de doutes, de culpabilité, de peine et d'incompréhension que nous emmène Simon.
C'est une histoire poignante, où l'on cherche aussi à comprendre, où sont remis en question notre rapport aux médias et à la violence des réactions suscitées non par les faits, mais par les suppositions qui sont souvent prises pour des vérités.
C'est un roman oppressant, bouleversant qui traite non seulement des tueries de masse mais aussi de l'adolescence, du rejet, des liens familiaux, de l'éducation, de la difficulté pour les parents à savoir si ce qu'ils font est bien, si c'est assez... C'est un livre très humain et empathique qui remue et questionne et surtout émeut.
Bryan Reardon nous avait régalé l’année dernière avec son premier titre, Jake.
On découvrait alors sa plume, noire et profonde, et son grand talent pour conter et mettre en relief les recoins les plus sombres de la cellule familiale.
J’avais adoré Jake l’année dernière et, cette année, je suis de nouveau totalement conquise par Le Vrai Michael Swann, le nouveau roman de l’auteur.
On retrouve son style efficace, abouti, parfaitement littéraire et tout en sobriété.
Quelques minutes après que la communication téléphonique entre Michael Swann et sa femme, Julia, soit brusquement interrompue, la nouvelle tombe : une bombe vient d’exploser à Penn Station, où Michael se trouvait justement.
Et tandis que Julia tente de faire face à son chagrin, elle apprend que le principal suspect de l’attentat n’est autre que son mari.
Ballotée entre la certitude de son innocence, et le bon sens qui lui dicte de regarder en face les preuves à charge qui s’accumulent, Julia fera tout pour retrouver et protéger Michael.
Mais pour cela, encore faudrait-il savoir s’il est en vie...
Avec ce nouveau thriller qui nous entraîne dès le départ dans les affres et questionnements d’un couple dont on a du mal à savoir s’il est fusionnel ou au bord de la rupture, Bryan Reardon se révèle toujours aussi efficace et talentueux pour décortiquer et retranscrire les relations et réactions humaines au sein d’une famille et d’amis proches.
Certains diront peut-être que ce roman manque de rythme, ou qu’il ressemble à Jake.
Personnellement je ne suis pas d’accord. L’auteur prend son temps, c’est vrai, pour nous conter cette histoire sans omettre de détails (nécessaires, toujours) et en la plaçant dans le contexte de l’Amérique de Trump afin d’apporter également au lecteur un éclairage sur l’étrange époque que traverse ce pays.
Ce qu’il y a de certain, c’est que l’on ne s’ennuie à aucun moment et que page après page on déguste cette plume qui nous prend tellement aux tripes qu’on ne parvient jamais à poser le livre plus de quelques minutes.
Alors, thriller, roman sociétal, roman noir ou suspens psychodomestique ? Le Vrai Michael Swann est un peu tout ça à la fois.
Bref, j’ai adoré et je vous le recommande !
Pas un thriller, mais un drame de grande envergure psychologique. Une réflexion sur l’éducation, l'amour, les doutes, les craintes des parents envers leurs enfants. J'ai beaucoup aimé l'auteur insistant sur le fait que l'introspection n'est pas une tare, mais le plus souvent un signe de grande sagesse. Le récit est rondement bien mené alternant passé et présent avec une fin des plus émouvante.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...