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J’entends de drôles de choses à propos de l’auto-édition. C’est un milieu fermé où tout le monde se connait, c’est plein de complaisance, un indé n’égalera jamais les « vrais » auteurs, ceux qui ont un « vrai » éditeur. Vu le nombre de bouquins que j’ai lus estampillés « roman de l’année », je peux vous dire qu’Azel Bury n’a pas à rougir. C’est certainement l’une des plus belles plumes que j’ai eu la chance de croiser. Ceci dit, je ne veux pas déborder sur mon temps de parole…
Donc… Je vais vous dire ce qui a déjà été dit : nouvelle ou roman, Azel est toujours à l’aise. Elle assemble les mots pour ça sonne joli, que ça sonne juste, que ça fasse rire ou que ça émeuve.
Un texte d’Azel Bury, c’est comme un tour de magie. Vous comprenez, quand elle pose le dernier point, qu’elle vous a encore bien eus. On ne vous y prendra plus ? Bien sûr que si ! Vous attendez le prochain opus avec impatience.
La maison de poupées ne m’a pas déçue. J’y ai croisé Adriel (difficile de faire sans lui) et Dracula chez les SDF; j’y ai retrouvé de l’exotisme, comme toujours, de l’humour aussi, un second degré moins léger qu’il n’y parait. J’ai adoré Betty, en ouverture du recueil, C comme Corinne, Renaissance.
Une rue, des amoureux, un criminel, c’est comme ça avec Azel, qu’importe le flacon, on a toujours l’ivresse.
Azel sait toute l’estime que j’ai pour elle. C’en devient presque gênant de parler d’un de ses bouquins, même pour en dire du bien! Parce qu’évidemment, j’ai adoré De l’amour comme s’il en pleuvait. Je suis pas une fana des romances, mais quand on me propose une histoire jolie et drôle, avec des personnages adorables, je vais pas faire la difficile.
Annette zappe son épisode de Game Of Throne et se laisse entrainer à une soirée par Lisa qui a des vues sur Max. Là elle rencontre Stan. Et quand les deux copines s’entichent des deux frangins, le fêtard notoire et le dandy écrivain, ça donne un vaudeville très rock’n’roll entrecoupé des aventures d’un Privé nommé Stanley, ambiance OSS 117 infiltré chez les Démons de Jésus.
Avec sa chick-lit revisitée, Azel vient nous cueillir dans un registre où on l’attendait pas, on est tous d’accord là-dessus.
De l’amour comme s’il en pleuvait c’est un shot d’eau de rose avec un petit parasol en papier…
Quelques pages de La baie des morts ont suffi à me convaincre : je me suis procuré d’urgence les romans d’Azel Bury. Grand bien m’a pris !
De l’amour et des anges est un beau roman (une belle histoire… une romance d’aujourd’hui…) un roman « feel good », même si je n’aime pas ces expressions à la mode. Si ce roman était un paysage, ce serait certainement un arc-en-ciel. Un de ceux qui apparaissent quand le soleil devient rouge et qui pique les yeux parce qu’on a passé la nuit à refaire le monde au lieu de dormir.
Je m’égare, pardon.
Donc… Le destin, parfois tragique, conduit Amy jusqu’à Angus. Côte à côte, ils pansent leurs plaies. Et s’ils tentaient de le faire ensemble ? Rien de très original me direz vous. Sauf qu’Azel Bury croque des personnages comme personne. Je trouve un peu de moi dans chacun d’eux, j’ai l’impression de retrouver des potes, je les comprends, je les soutiens, je les adore. Ajoutez à ça le style de la dame, une poésie contemporaine teintée d’humour et de rock’n’roll qui n’appartient qu’à elle, c’est le gros coup de cœur de l’année. Et lorsqu’au-delà des mots vous découvrez une femme adorable, pétillante, généreuse, vous êtes tout simplement accroc.
Même si tu m’écris la météo Azel, je l’achète de suite.
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