Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Harald et Ursius, 2 jeunes frères esclaves de Rome se sont enfuis de la maison de leur maitre, Le Flamine, grand prêtre de Jupiter, après que celui-ci ait été comme envoûté par une force maléfique alors qu'ils s'apprêtaient tous trois à sauver l'aigle de Jupiter venu les alerter.
Les garçons en fuite, Harald se voit repéré par une maison de gladiateurs et séparé de son grand frère.
Mais le jeune garçon ne failli pas à sa promesse et se voit aidé par la jeune maîtresse de sa nouvelle demeure, Flora, elle aussi ivre de liberté et de justice.
Les enfants courent de grands dangers car l'épidémie qui transforme la population se répand comme une trainée de poudre...
Après un premier tome qui posait les personnages et le décor d'une façon bien alléchante, voilà une suite qui accélère le rythme et introduit nouveaux personnages comme cadence et ambiance variés.
L'adaptation des romans d'Anne Schmauch par elle même en version illustrée fonctionne bien et garde son écriture dynamique.
Les enfants sont attachants, et c'est une belle manière d'aborder la Rome antique dans son quotidien.
De supers livrets additionnels en fin d'album d'ailleurs délivrent une multitude d'infos intéressantes pour qui veut enrichir ses connaissances sur le sujet.
Entre récit d'aventure, dossier historique et fable fantastique, l'histoire de ces gamins antiques qui se battent pour la liberté (de la femme, des opprimés et j'en passe...) fonce tambours battants et est hyper agréable à suivre !
Et si les romans sont illustrés par la délicate Anne-Lise Nalin, c'est ici Antoine Brivet et son trait, si plus classique, emprunt d'une énergie folle qui se charge de nous embarquer au cœur de l'aventure, sans temps mort !
Une chouette série dont tout le monde trépigne de connaître la suite ici !
Que de rebondissements ! Quelle lutte féroce pour cet or accumulé dans des grottes et surtout pour ce joyau qui permettrait à Ignir de redevenir un nain, de ne plus être un dragon, mais aussi à Dagmar, le roi, de retrouver tous ses moyens !
Des voyageurs venus de très loin, de Bagdad, sont là et une certaine Sayaline qu’il avait sorti des griffes des Magyars, n’est pas sans séduire le jeune Harald.
Antoine et Matthieu Brivet, dans Harald et le trésor d’Ignir, second tome, ont fait surgir beaucoup de dangers. Les Magyars s’étant emparé du fameux joyau, ils sont nombreux, dans le Grand Nord glacé, à tout faire pour le récupérer. Les auteurs avaient déjà fait apparaître ces guerriers et cette jeune femme aux allures orientales dans le tome 1. Il ne restait plus qu’à les voir s’affirmer.
Pendant que Sayaline et Harald débattent des dieux ou du Dieu, Ahmad démontre ses talents de guérisseur auprès de Dagmar, le père d’ Harald. De plus, il a une certaine potion… je n’en dis pas plus.
Ces orientaux venus de Bagdad ont un Khalife, l’équivalent du roi viking et, finalement, Harald et Sayaline sont d’accord pour reconnaître que ces dieux, appelés Odin, Thor ou encore Allah, sont toujours un excellent prétexte pour faire la guerre.
Par contre, Dagmar est très étonné de constater que les Arabes savent déjà cartographier les régions qu’ils traversent et que cela est bien utile. Quant à Harald, les signes qu’il sait graver sur la roche servent à ceux qui tentent de le retrouver alors qu’il est en grand danger.
Les monstres, des nains aux immenses pouvoirs, Gudrunn la sorcière pas si méchante que ça et l’histoire est bien menée jusqu’à son terme, heureux, bien sûr !
Les dessins sont toujours aussi expressifs et les couleurs chatoyantes. Antoine Brivet joue bien avec le découpage de ses pages, n’hésitant pas à éclater complètement ses dessins quand la situation le demande. Les textes des phylactères, suffisamment percutants, se lisent bien et les cases, les vignettes changent souvent de taille.
Grâce à Albin, mon petit-fils que je remercie, j’ai encore passé de bons moments de lecture, voyageant dans une époque lointaine, dans des contrées inconnues mais constatant que les humains n’ont pas beaucoup changé au fil des siècles.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
« Allez jeunes Vikings !
Partez avec Harald à la poursuite du joyau d’Ignir pour sauver le roi Dagmar ! »
C’est, ci-dessus, la dédicace dessinée et signée Antoine et Matthieu Brivet pour Emma et Albin, mes petits-enfants, lors du Salon 2019 de la BD à Charvieu-Chavagneux (Isère).
Alors, quand Albin m’a mis dans les mains ce magnifique album m’emmenant chez les Vikings, au pays du jeune Harald, fils de Dagmar et Silke, petit-fils de Sigvard, je me suis plongé aussitôt dans la lecture.
Harald et le Trésor d’Ignir se passe en des temps lointains, à l’époque des drakkars, des conquêtes, des batailles sanglantes mais surtout des légendes, des croyances, des superstitions et légendes.
Guidés par Odin, Dagmar, roi des Vikings, n’a qu’une obsession : s’emparer du trésor d’Ignir, un terrible dragon. La réussite est là mais au retour de l’expédition, les problèmes commencent alors que Dagmar ne rêve que d’armée et de nouvelles conquêtes.
Je n’oublie pas qu’au moment où Dagmar, Harald et leur troupe se sont emparés du trésor, une femme et deux guerriers sont subtilisé un joyau, la clé de tout le mystère qui plane sur ces terres froides.
Après poursuites et batailles, j’apprends que Gudrun, la sorcière, la voyante qui communique avec les dieux, a poussé les Vikings vers toujours plus de conquêtes, de guerres… Lorsque je lis la dernière vignette de ce tome 1, le suspense est total et je suis impatient de me plonger dans le second pour connaître la suite et la fin d’une histoire superbement rendue avec des couleurs chatoyantes, des dessins très expressifs.
Si Harald a encore un rôle un peu secondaire, son visage est à chaque fois d’une émotion et d’un émerveillement extraordinaires.
De glace et de feu avec l’or en prime, Harald et le Trésor d’Ignir m’a fait passer un bon moment.
Merci Albin !
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Partage de lecture avec mon fils pendant le printemps jeunesse proposé par la SNCF.
Un roman d'aventure peut être un peu long à démarrer mais au moins les personnages et les situations sont posés. Plein de rebondissements, des personnages étonnants, un univers de parc d'attractions dans lequel forcément les enfants se retrouvent, c'est bien mené, ça donne envie de lire la suite dans un nouvel univers.
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