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La quête d'un joyau en terre viking !
VIIIe siècle - Harald est de nouveau sur les traces des Magyars qui sont en possession du joyau d'Ignir. Aidé dans sa quête par Sayaline, une guerrière arabe hors norme, le jeune viking entame une course contre le temps pour récupérer la gemme écarlate qui lui permettrait de sauver son père, le roi Dagmar !
Quant à Silke, la mère d'Harald, elle dirige désormais le village des Vikings, mais doit composer avec son frère à l'ambition grandissante, la voyante toujours en train de comploter contre sa famille et Ignir, le dragon des mers qui s'impatiente...
Que de rebondissements ! Quelle lutte féroce pour cet or accumulé dans des grottes et surtout pour ce joyau qui permettrait à Ignir de redevenir un nain, de ne plus être un dragon, mais aussi à Dagmar, le roi, de retrouver tous ses moyens !
Des voyageurs venus de très loin, de Bagdad, sont là et une certaine Sayaline qu’il avait sorti des griffes des Magyars, n’est pas sans séduire le jeune Harald.
Antoine et Matthieu Brivet, dans Harald et le trésor d’Ignir, second tome, ont fait surgir beaucoup de dangers. Les Magyars s’étant emparé du fameux joyau, ils sont nombreux, dans le Grand Nord glacé, à tout faire pour le récupérer. Les auteurs avaient déjà fait apparaître ces guerriers et cette jeune femme aux allures orientales dans le tome 1. Il ne restait plus qu’à les voir s’affirmer.
Pendant que Sayaline et Harald débattent des dieux ou du Dieu, Ahmad démontre ses talents de guérisseur auprès de Dagmar, le père d’ Harald. De plus, il a une certaine potion… je n’en dis pas plus.
Ces orientaux venus de Bagdad ont un Khalife, l’équivalent du roi viking et, finalement, Harald et Sayaline sont d’accord pour reconnaître que ces dieux, appelés Odin, Thor ou encore Allah, sont toujours un excellent prétexte pour faire la guerre.
Par contre, Dagmar est très étonné de constater que les Arabes savent déjà cartographier les régions qu’ils traversent et que cela est bien utile. Quant à Harald, les signes qu’il sait graver sur la roche servent à ceux qui tentent de le retrouver alors qu’il est en grand danger.
Les monstres, des nains aux immenses pouvoirs, Gudrunn la sorcière pas si méchante que ça et l’histoire est bien menée jusqu’à son terme, heureux, bien sûr !
Les dessins sont toujours aussi expressifs et les couleurs chatoyantes. Antoine Brivet joue bien avec le découpage de ses pages, n’hésitant pas à éclater complètement ses dessins quand la situation le demande. Les textes des phylactères, suffisamment percutants, se lisent bien et les cases, les vignettes changent souvent de taille.
Grâce à Albin, mon petit-fils que je remercie, j’ai encore passé de bons moments de lecture, voyageant dans une époque lointaine, dans des contrées inconnues mais constatant que les humains n’ont pas beaucoup changé au fil des siècles.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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