"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
roman qui se lit vite, vie de femmes avec des hauts et des bas qui ont su se serrer les coudes dans les moments difficiles...
Très beau roman, l'histoire d'une sœur "normale" qui raconte comment c'est de grandir avec un frère différent. Pas de pathos, beaucoup de sentiments contradictoires qui s’entremêlent face à une société insuffisamment engagée qui permettrait à tout à chacun de vivre sans jugements ni barrières.
Deux sœurs et leur cousine, élevées par leur grand-mère vont passer leur vie à Toulouse où l'une d'elle ouvrira une maison de couture.
Elles vivront toujours ensemble.
Angèle aura une fille, Blanche, élevée par les trois.
Blanche aura à son tour une fille, Violette, élevée aussi par les trois, et qui accouchera à son tour d'un petit garçon.
Une vraie saga familiale donc.
Un peu embrouillée parfois, répétitive souvent.
Ça se lit bien, on a envie de savoir, d'années en années ce qui va arriver.
Cependant j'ai trouvé tout cela bien long et j'avais hâte d'en finir.
Même si les personnages sont bien cernés, le style manque d'envergure, d'originalité.
L'écriture est classique, convenue, sans surprises.
Avis mitigé donc pour ce livre qui ressemble à une série télé moyenne.
« Lettres de Washington Square » m’a fait voyager, voyager en Ariège, à New-York, à Paris. Voyager à travers les années, des années 1920 aux années 90. J’ai lu avec plaisir et envie cette histoire familiale à travers le regard de Zélie qui la découvre aussi cette histoire. À travers Michel, le papa de Zélie. Michel qui est devenu orphelin de mère à sa naissance et « abandonné » par Baptiste son papa. Michel qui a été élevé par sa grand-mère maternelle et sa tante, la soeur jumelle de sa mère. À travers les lettres de Baptiste adressées à son fils. Des lettres qui n’ont jamais reçu de réponse, des lettres emplies d’amour d’un père pour son fils. Des lettres qui racontent tout. Ce roman est une histoire familiale, une histoire d’amour d’un père pour son fils, d’un père pour sa fille et d’une fille pour son père. Ce roman, c’est la révélation de secrets, d’actions qui ont fait du mal, des non-dits, des promesses qui auraient dû ne pas être tenues. Ce roman, c’est l’histoire d’un homme qui a traversé l’Atlantique dans le seul but: offrir un avenir à son fils. Ce roman, c’est l’histoire de femmes qui ont eu le coeur brisé par la mort et qui ont pensé bien faire pour Michel. Ce roman, c’est l’amour d’une fille pour son père, une fille qui connait l’histoire et qui veut que cette histoire ait une belle fin.
Dans « Lettres de Washington Square », il y a de l’amour, beaucoup d’amour. De l’amour maladroit. De l’amour que rien ne peut ébranler. De l’amour exprimé. De l’amour dans les silences. J’ai été fascinée par Baptiste et ses lettres, ses lettres qu’il n’a cessé d’écrire alors qu’il n’a jamais reçu de réponse. J’ai été fascinée par sa détermination, par son incroyable aventure à New-York, de son travail acharné pour pouvoir offrir à son fils un bel avenir. J’ai été fascinée par son amour indéfectible pour Michel. Anne Icart nous raconte tout cela avec tendresse, sensibilité. Ses mots sont doux, sont justes. Je me suis laissée envoûtée par l’histoire, par les personnages, par New-York. Son roman est beau, sincèrement beau. C’est une jolie histoire que j’ai aimé.
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