"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il faut parfois un petit rien pour que toute notre vie bascule. Et lorsqu’un élément déclencheur nous fait dire que l’on s’est trompé, que ce chemin que nous avons emprunté n’était pas le bon, il faut alors retrouver notre vraie raison d’être.
Gédéon Postif, dit GD, architecte de 35 ans passionné par les nombres, vient d’être licencié d’un emploi d’informaticien qu’il occupait par dépit et « ce montagnard échoué en ville » va suivre son instinct pour s’ouvrir une nouvelle porte vers l’avenir.
Dans son appartement parisien, il utilise ses connaissances en architecture pour construire une cabane aussi éphémère que sont ancrées les marques de son passé. Et c’est au bord d’une mer bien éloignée de ses montagnes d’origine, que va s’allumer l’étincelle qui lui manquait.
Sa rencontre avec Adémar, un céramiste propriétaire d’un bord de mer, va libérer en lui une pulsion créative inspirée et il va se lancer dans « une odyssée humaine » d’une grande richesse.
Dans cette période difficile des débuts du COVID, les deux amis vont faire de superbes rencontres avec des gens qui se délitent et leurs échanges profonds éclaireront un chemin vers une introspection salvatrice.
Parce que la vie est toujours à reconstruire, ce roman très poétique qui mêle narration, long poèmes en proses et petits aïkus, ouvre une fenêtre vers des possibles, avec la mer en toile de fond, et il fait bon se laisser entraîner dans cette aventure humaine porteuse d’espoir et de joie.
Un joli roman dans lequel Annabelle Combes laisse parler son cœur, en nous offrant une réflexion enrichissante sur nos façons d’aborder la vie.
Ces cabanes de mer nous sont destinées, pour tout ce qu’il nous reste à construire et à découvrir, et je m’y suis installée avec plaisir.
Les histoires parallèles de Leena et Jeep - frère et soeur - que le décès de leurs parents a éloigné.
Leena, jeune femme mutique, plaque tout et se réfugie dans un petit village pluvieux et venteux du Cotentin.
Jeep traverse l'Atantique, direction New York et Boston. Sur les traces de ses parents dont il tente de reconstituer des morceaux de vie, il excelle en musicien de Jazz.
Leena va investir une vieille bâtisse en ruine, ancienne mercerie. La renaisssance de cette maison sera aussi la sienne. Ce sera une librairie, un lieu de vie ou les phrases des auteurs seront reines .
Cette maison est connue de tous comme "la maison de l'Aviateur " car le père de la mercière fut aviateur pendant la première guerre mondiale.
Au fil des travaux, Leena metttra la main sur un "trésor" qui lui permettra de retisser le lien avec son frère parti en Amérique.
Un roman sur la reconstruction après le deuil, l'importance des rencontres, de la transmission.
Un vibrant et poignant hommage à la littérature et aux libraires.
Le tout porté par une écritures lumineuse et riche (trop ?)
J'avoue être très partagé après avoir lu ces 400 pages.
Je trouve qu'il y a un goût de "trop" dans ce roman.
Trop de situations caricaturales, trop de métaphores, trop d'interprétations toutes faites, trop de termes empoulés.
Ne boudons pas notre plaisir néanmoins car ça reste un bel hommage aux écrivains .
Jean, écrivain de polars et Tosca, son épouse photographe se séparent car leur désir d’enfant n’a pas pu aboutir. D’une fécondité naturelle en impasse, ils vont en créer chacun une autre par le biais de la création artistique, changement de genre littéraire pour Jean, à la recherche de « baisers de collection » en collaboration avec le peintre Ezechias et photographie d’art pour Tosca avec le joaillier Ferdinand. Parsemée de moments poétiques l’écriture de l’auteure, avec des phrases souvent longues et chargées d’enfilades de mots, comme des perles sur le fil d’un collier suggère une sorte d’impressionnisme littéraire pouvant se lire comme on regarde un tableau, de façon photographique ou de façon classique pour en apprécier les détails de la construction. Les nombreuses références artistiques du porte folio confié à Jean par Ezechias pour assouvir sa quête enrichissent agréablement un texte au style particulièrement élaboré.
Leena quitte Nantes et achète une vieille mercerie dans le Cotentin.
Jeep fuit et part aux-Etats-Unis.
Leena fera de son magasin un lieu magique, une librairie particulière où elle passera les mots et les phrases, elle la mutique.
Jeep découvrira le jazz et le saxo dont il deviendra expert
Leena et Jeep sont frère et sœur, tous deux meurtris par une douloureuse épreuve familiale.
Le titre ne m'avait pas spécialement inspirée.
Et finalement il n'y en n'a pas de plus approprié.
Mais que ce livre est beau !
Il est carrément magique.
L'histoire en elle-même est magnifique.
Mais que dire de l'écriture ?
C'est un enchantement, un pur bonheur.
J'ai dégusté ce roman, en savourant pratiquement chaque phrase.
J'ai pris mon temps comme rarement je le fais.
Tout est poésie, ensorcellement,.
délicatesse, sensibilité, humanité.
C'est un conte fascinant, envoûtant.
J'ai été plus que sensible à Leena, à sa passion des mots, des phrases, des livres, à sa personnalité extraordinaire.
Et Jeep a été loin de me laisser indifférent dans son parcours plus chaotique, dans sa quête familiale, dans sa renaissance par la musique.
La maison de Leena est un personnage à part entière, un lieu subjuguant où elle retrouve l'âme et la force d'Hugo, aviateur de la première guerre mondiale
Littérature et musique se rejoignent pour que frère et sœur retrouvent enfin le goût de vivre.
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