80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 2027, Serena Jones, l’héritière (en pire) de Donald Trump a déclenché un conflit nucléaire contre la Chine. Après un effondrement du monde et de l'ère industrielle, une vague de misogynie s'est abattue sur le monde en ruines, arguant qu'il ne fallait plus que les femmes dirigent la planète, car elles étaient dangereuses pour l'humanité. C'est ainsi qu'est né le Protectorat, une dictature totalitaire et patriarcale. 2077, 50 ans après, un groupe de femmes "Les Valkyries" résistent encore et toujours (oui petite référence à un irréductible). Mais au sein même de ces femmes, des tensions apparaissent, certaines veulent rester, d'autres veulent se battre pour envahir et prendre des territoires au Protectorat.
On retrouve dans cet album, Sylvain Runberg et Belén Ortega qui avaient déjà sévi sur Millénium (on reconnaît d'ailleurs le style du talentueux dessinateur). Pour cette dystopie, ils sont accompagnés d'Anna Saveg au scénario et d'Amparo Crespo à la couleur. Ensemble, ils nous offrent dans ce premier tome, un récit rythmé tant dans le récit que dans le graphisme. Ils posent ainsi les bases et sans perdre de temps, on rentre dans l'action, on suit de nombreux personnages qui sont bien plus complexes qu'ils ne peuvent le sembler de prime abord.
Runberg, Ortéga, Saveg, Crespo, une très belle équipe pour une série qui promet de nombreux rebondissements. Pour les amoureux du genre, vous ne pourrez pas être déçus, je pense. Il y a tous les ingrédients pour que ce soit un carton. Action, Dystopie, Féminisme et pour finir une narration au top. Vivement la suite.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année