"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On ne le présente plus. C'est ce qui à permis le reboot des séries en cours pour mettre en place le new52 (que j'estime être la meilleure période à ce jour).
Flash se réveille dans un monde qui n'est plus le sien. Les cartes sont redistribués. Mais pour une personne vivante, combien sont morte? Le nouveau monde est il aussi bien qu'il ne le paraît? Flash entouré de certains héros va devoir faire des choix, quitte à dire à nouveau adieu à ceux qu'il aime.
Histoire (principale) assez courte et rapide (en même temps, c'est flash) qui arrive à nous emporter vers un final très émouvant mais légèrement vite conclu. Visuellement, c'est très très beau.
Je pense qu'avec le retard, l'événement n'est plus aussi impressionnant qu'à l'époque. Et l'histoire paraît même assez anecdotique, sans doute dû à l'absence des tie in sortie à l'époque. Tie in qui ont été réédité cette année.
Voilà un moment que je n'ai pas lu de Batman. Ayant arreté les séries, mes yeux se posent sur les one shot qui sortent ça et là. C'est donc sans aucun à priori que je me suis lancé dans cette lecture.
On quitte rapidement Gotham pour voyager à Londres, Paris, et même Lyon. Ce Batman n'est pas sans rappeler celui de Miller, un Batman fatigué et prêt à prendre sa retraite. L'inspiration est aussi bien présente dans le design des véhicules ou des costumes. Un bon gros point positif.
On y rencontre de nouveaux alliés (du moins pour moi) avec le chevalier et l'écuyer. On pourra reprocher du wokisme en masse, je préfère éviter le débat. Il faut bien faire évoluer les codes même dans les comics.
Visuellement c'est tout simplement parfait. Belle ambiance, les décors sont riches et les scènes d'actions lisibles.
Une lecture qui n'est pas indispensable mais très réussi, donc pourquoi s'en priver?
Bye bye notre belle ville de Gotham nous voila outre-Atlantique à travers les grandes villes européennes.
Taylor y intronise un nouveau méchant au profil intéressant qui lutte pour des raisons cette fois-ci plus réfléchies et (presque) compréhensible. Face à elle on lui oppose un Batman vieillissant qui paraît plus faible et seul que jamais. Enfin ... c'est ce que nous pensions au début.
Voilà un one shot très intéressant qui aura réussi son pari de sortir de Gotham tout en nous proposant un récit crédible et distrayant.
Graphiquement revoilà Kubert aux crayons pour un résultat toujours aussi réussi !
En bref voilà un récit simple et efficace, du Batman dans le texte. Et ça j'adore !
Il m'aura fallu 2 lectures, bien espacé, pour me rendre compte que ce tome est vraiment très bon. Ce que je trouvais tordu, est finalement assez simple et faussement complexe. L'histoire démarre à 100 à l'heure et ne s'arrête plus. Certes il faudra accepter les délires de Snyder mais en le prenant comme un blockbuster, c'est vraiment cool à lire.
Visuellement, j'ai toujours aimé le style Capullo et encore une fois il livre un grand travail, riche en détail, et avec une palette de couleur hyper variée.
Relecture en vue de la découverte du Batman qui rit, sur ma PàL depuis un siècle.
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