Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bouclez votre ceinture, ouvrez bien les yeux et laissez vous embarquer pour l'énorme blockbuster que nous propose ici Geoff Johns. 528 pages de pur divertissement, rien que ça!
Si le premier tome avait pour mission de réintroduire Hal Jordan tout en présentant son origin story, ce second tome mise tout sur l'action. Mais chez GJ, action ne veut pas dire silence, et vous en aurez pour votre argent au niveau lecture. Le résultat peut paraître indigeste (c'est faux!) et répétitif (c'est parfois vrai!) mais reste digne d'intérêt (surtout que Sinestro est vraiment bien écrit).
Visuellement, on navigue entre deux eaux. D'un côté, c'est vraiment pas très joli, limite grossier (l'histoire sur Star Sapphire), et d'un autre côté, il y a Ivan Reis qui régale.
Ce gros pavé est à lire, bien sûr. Peut être en plusieurs fois, pour éviter l'overdose. Mais ce run de GJ est clairement un must have pour moi.
2016 (re)sortait le tome 1 de ce très grand run sur le héros à la bague verte. Une collection intégrale prévue initialement en 5 tomes. Avant que celle ci ne se prolonge pour contenir 7 tomes. Ayant mis un certain temps pour ajouter les 2 derniers tomes de la saga dans ma bibliothèque, je me replonge aujourd'hui dans ce blockbuster aux allures de space opéra.
L'ouvrage débute donc avec "le retour de Hal Jordan", qui permet à Geoff Johns de faire table rase du passé et redorer le blason d'un Green Lantern destructeur. Je ne sais pas si il fallait placer ce récit en ouverture, au lieu d'entamer directement l'origin story comme l'édition précédente l'avait proposé. Car le novice qui débute la lecture va vite se retrouver perdu et peut subir une overdose d'entrée de jeu. Cette longue introduction demande un minimum de connaissance pour comprendre les enjeux de l'histoire.
Par contre, la suite, c'est du tout bon. Geoff Johns développe son histoire en apportant un bon nombre d'ennemis qui donnera lieu à de grands combats explosifs. Mais ce premier tome n'est pas juste un blockbuster, l'auteur ayant la lourde tache de réintégrer un super héros rejeté par ses anciens acolytes. Ce qui donne lieu à de nombreuses scènes d'une grande maturité dans les échanges, sans être trop verbeux pour autant. A noter aussi la présence d'humour, qui fonctionne bien avec ce personnage (sans le côté agaçant d'un flash par exemple).
Visuellement, plusieurs artistes se passent le relai, mais mon coup de cœur va pour Ivan Reis, qui offre beaucoup de détails sans jamais étouffer les cases au risque de perdre en lisibilité.
Un premier tome très complet, qui permet de se lancer dans l'aventure Green Lantern une fois passé le premier arc, et qui rappel la qualité des récits proposés à cette époque...
On ne le présente plus. C'est ce qui à permis le reboot des séries en cours pour mettre en place le new52 (que j'estime être la meilleure période à ce jour).
Flash se réveille dans un monde qui n'est plus le sien. Les cartes sont redistribués. Mais pour une personne vivante, combien sont morte? Le nouveau monde est il aussi bien qu'il ne le paraît? Flash entouré de certains héros va devoir faire des choix, quitte à dire à nouveau adieu à ceux qu'il aime.
Histoire (principale) assez courte et rapide (en même temps, c'est flash) qui arrive à nous emporter vers un final très émouvant mais légèrement vite conclu. Visuellement, c'est très très beau.
Je pense qu'avec le retard, l'événement n'est plus aussi impressionnant qu'à l'époque. Et l'histoire paraît même assez anecdotique, sans doute dû à l'absence des tie in sortie à l'époque. Tie in qui ont été réédité cette année.
Depuis 2016 et une annonce fracassante sur l'existence de 3 jokers, nous n'avions plus eu de nouvelles. Avouons le, nous les avions même oublié. Car depuis, nous avons eu le droit à beaucoup de récits Batman. N'arrivant jamais à la cheville de ce qu'avait pu nous proposer l'ère new52, ces nombreuses histoires ont eu l'effet d'overdose et m'ont éloigné du chevalier noir.
Alors quand Geoff johns et Fabok ont annoncé la suite, en quelque sorte, de leur justice League, l'excitation et l'attente étaient au rdv.
Le scénariste est en forme et nous offre une histoire solide dans laquelle nous rentrons direct. Seulement 3 chapitres composent cette enquête mais le rythme est là. L'introduction est étrangement violente, ce qui n'est pas pour me déplaire, et l'enquête est intéressante. Au delà de la confrontation avec les jokers, nous avons aussi le droit au développement des rapports difficiles qui opposent nos 3 héros.
De son côté, Fabok fait un taf impeccable, un sans faute graphique qui nous renvoit directement aux très belles planches de justice League. La composition en gaufrier est sur le coup surprenante mais arrive très vite à se faire oublier.
Alors ce "trois jokers" est il la réussite attendue? Et bah...presque. Car aussi bien écrit soit il, il n'apporte pas grand chose de neuf à l'horizon. La bombe annoncée en 2016 étant rapidement désamorcé pour remettre le chevalier noir sur une enquête plus classique. La révélation finale sur l'identité du joker nous est amené comme un cheveu sur la soupe et manque d'artifice pour rendre l'ensemble épique et impressionnant. Et finalement l'affrontement entre Batman et red hood sur fond de "tu ne tueras point" devient l'arc narratif le plus important.
En conclusion, nous avons un one shot qui peut se lire comme tel, même si il sera plus riche avec la justice League en tête, qui n'atteindra jamais le statut d'indispensable tout en restant une lecture sympathique du trio Batman/batgirl/red hood.
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