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Andrei Astvasatourov

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    Couverture du livre « Il est interdit de nourrir les pélicans » de Andrei Astvasatourov aux éditions

    jml38 sur Il est interdit de nourrir les pélicans de Andrei Astvasatourov

    Roman surprenant pour lequel je me trouve bien en peine au moment de rédiger ma chronique.
    Le personnage principal, Andreï Alexeïevitch, est professeur de littérature étrangère à Saint-Pétersbourg. À la demande de Katia, sa pétulante petite amie, il commence par tout quitter pour la rejoindre à...
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    Roman surprenant pour lequel je me trouve bien en peine au moment de rédiger ma chronique.
    Le personnage principal, Andreï Alexeïevitch, est professeur de littérature étrangère à Saint-Pétersbourg. À la demande de Katia, sa pétulante petite amie, il commence par tout quitter pour la rejoindre à Londres où elle a besoin de lui pour l'aider à se sortir de quelques ennuis. À son retour en Russie, il se retrouve lui-même en fâcheuse posture vis-à-vis de l'université qui l'employait.

    J'ai eu l'impression qu'il ne se passait pas grand-chose entre les nombreuses digressions érudites d'Andreï et de ses collègues, me demandant ce que l'auteur avait voulu délivrer comme message. Dès son retour dans sa mère-patrie après l'intermède britannique, le milieu universitaire est au centre de l'histoire qui devient presque comique tant les sujets traités se placent à une hauteur difficile à appréhender pour le commun des mortels auquel j'appartiens. On peut lire par exemple qu'un éminent enseignant avance une typologie des écrivains, la seule valable selon lui, dans laquelle Huxley serait un particulariste radial et Virginia Woolf une holiste tangentielle, alors qu'un non moins éminent confrère n'hésite pas à se lancer dans une conférence sur la problématique du temps dans l'esthétique du romantisme, qu'il ne pourra d'ailleurs mener à son terme en raison d'un saignement de nez – il y a une justice tout de même.
    Les références à la culture et la littérature Russe, souvent obscures, ne manquent pas, et les notes de bas de page explicatives sont légion.
    Heureusement, pour nous éviter une surchauffe neuronale, les apparitions de Katia nous ramènent régulièrement à un niveau se situant nettement plus au ras des pâquerettes.
    La construction m'a également quelque peu perturbé, ayant eu du mal par moments à suivre le fil chronologique du récit, dérouté par les retours en arrière peu évidents à situer dans le temps qui jalonnent le texte.

    Et malgré tout, il y a dans ce roman une saveur particulière qui m'a fait beaucoup apprécier cette lecture. Je me suis laissé prendre par l'originalité de cette oeuvre singulière, par l'écriture dynamique de l'auteur, et par un attachant antihéros qui cherche des réponses à d'innombrables questions existentielles, et voit des pélicans partout.

    Petit détail qui a son importance : la présentation du livre est très agréable.

    Merci aux Éditions Macha pour cette surprenante découverte.

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