"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un bel effort que d'écrire 51 chapitres, mais n'est pas Mary Higgins Clark qui veut, mais je m'égare.
En Normandie la vie semble couler de source bien née et argentée, les meubles sont signés, les sacs aussi, mais pas la disparition soudaine de la soeur, femme et mère de. de l'hippodrome aux Roches Noires on cherche et on fini par trouver ce qui était bien caché. Ces courts chapitres ne m'ont pas ouvert l'appétit et je suis restée sur ma faim à cause de dialogues parfois répétés et peu fouillés, de personnages peu présentés qui empêchent une lecture fluide, le propos s'en trouve un peu alourdi, même si certains thèmes abordés ne le sont que très superficiellement. Il y a quelques rapports fortuits à l'actualité glaçante récente lorsqu'il s'agit de la résolution finale...
Ça fait bien longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir à lire un polar. Mais La clé n’est pas un roman policier comme les autres. Avec son petit côté roman de terroir il a su me surprendre et m’embarquer dans une histoire de famille que l’on croirait au-dessus de tout soupçon.
Vendredi 6 septembre 2013, Emma ne se rend pas au rendez-vous fixé par sa sœur Julie Leroy. Emma ne décroche plus son téléphone, ne rentre plus chez elle, ne donne plus signe de vie. Emma a disparu et ni son mari Noah Clinton, ni sa belle-fille Tess et encore moins son père Pierre Leroy ne savent ce qu’elle est devenue. La police est saisie de l’enquête et des faisceaux d’indices font passer rapidement cette simple disparition en disparition inquiétante. Qu’est devenue Emma ? Que lui est-il arrivé ce jour-là ? La reverra-t-on en vie ? A vous de trouver La clé du mystère…
La clé a été une très heureuse surprise pour moi. Ce roman policier se lit d’une traite. C’est fluide, bien amené, rythmé et dynamique, très plaisant à lire. Moi qui cale souvent avec les polars parce qu’ils s’enlisent dans des enquêtes interminables, je me suis régalée du début à la fin. Il faut dire que l’auteure sait construire une intrigue qui tient la route en moins de 200 pages, l’intérêt ne se relâche donc jamais. En plus, son petit côté polar du terroir avec cette disparition qui intervient au sein d’un clan familial très en vue à Deauville a été rafraîchissant dans un univers que je trouve parfois sclérosé. J’ai eu l’impression de lire un roman de Françoise Bourdin teinté de noir, retrouvant le même talent de conteuse de l’auteure chez Anaïs Maquiné Denecker.
La seule chose qui aurait pu me freiner dans cette lecture tient à la multiplication des personnages. Il faut un peu de temps pour arriver à situer les uns et les autres, d’autant plus que le roman est construit autour de chapitres courts, comme des saynètes avec la présentation des protagonistes en titre à chaque fois. Ce procédé semble plus relever de la pièce de théâtre que du roman policier et j’avoue qu’il m’a parfois décontenancée en m’obligeant à réfléchir aux personnages que j’allais retrouver dans le nouveau chapitre et à les resituer dans l’histoire et dans la vie d’Emma. Et puis finalement, j’ai aimé ce changement très fréquent de personnages et de décor puisque ça participait à donner du rythme à cette intrigue.
Je remercie chaleureusement l’auteure pour l’envoi de son roman qui, je le répète, a été une très agréable surprise pour moi, au point de parvenir à me réconcilier un peu avec le roman policier tout en me donnant à nouveau envie de lire un ou deux romans du terroir. En général je ressors très heureuse de ces lectures, il faudrait que j’y pense plus souvent pour agrémenter ma pal…
Je connaissais le blog de Julia Inside TV mais pas son auteure la journaliste Anaïs Maquiné-Denecker. Dans ce roman, l'auteure nous évoque un univers qu'elle connait très bien, le milieu audiovisuel.
Par l’intermédiaire de son personnage Julia Bouvier on entre de plein pied dans le milieu de la télévision et plus encore dans celui de la télé-réalité.
Bien sûr on s'en doute, même sans lire ce roman, que tout est bidonné, que les participants sont triés en fonction de l'impact qu'ils pourront avoir sur l'audimat, qu'il n'y a aucune vérité, ni sincérité dans ce milieu et qu'on est dans un vrai panier de crabe mais le lire dans un livre plein d'humour comme celui ci ça fait du bien.
Julia, jeune journaliste, intègre le milieu de la télévision et découvre un univers qu'elle ne soupçonnait pas vraiment.
Son intégrité et son professionnalisme sont mis à mal sans cesse, c'est la course à la gloire, au mensonge et surtout à l'audimat qui prime.
Certes on n’apprend pas forcement grand-chose mais on passe un bon moment de lecture quand même.
Ecriture sympa, pleine de peps qui sied bien à la fulgurance de certaines carrières et de certains moments télévisuels.
L'auteure mêle vraiment les anecdotes, tant drôles que tristes et c'est également ce qui donne ce côté assez addictif au roman, un peu comme un journal "people" qu'on se défend de lire mais sur lequel on se jette dès qu'on en a la possibilité chez le médecin ou le coiffeur.
Un premier roman qui laisse en présager surement beaucoup d'autres.
Ce n'est pas ce livre, aussi bien écrit soit il, qui va me réconcilier avec la TV...
Julia, l'héroïne travaille à la TV et nous décrit les magouilles et autres choses toutes aussi malsaines et répugnantes les unes que les autres.
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