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Terrific !... Dirait-on en anglais ; c'est-à-dire formidable ! Donc sans s’enthousiasmer outre mesure non plus, j’avoue que ce thriller psychologique a été habilement mené.
D'abord, une mention spéciale pour la couverture très élégante, esthétique et évocatrice. Elle résume bien l’ensemble du roman. Une femme de dos, le haut d’un escalier et le titre « jusqu’à ce que TA mort nous sépare » écrit à l’intérieur de la silhouette de la femme…. Tout un programme !
Après, on retrouve, cette femme à l’hôpital… elle a atterri violemment au pied de ce fameux escalier on ne sait encore comment. Elle en ressort avec beaucoup de contusions et surtout une mémoire complètement fragmentée.
Elle trouve son mari « aux petits soins » pour elle, mais elle a une impression étrange sans pouvoir cerner le pourquoi. D’ailleurs très vite, sa vigilance tourne à l’omniprésence qui créée une ambiance étouffante et pesante à souhait. Mais pas que lui…
Même ses enfants lui paraissent « louches ». Ils ont l’air de réciter une leçon apprise par cœur, attendant des directives de leur père. Jo ne comprend pas leur attitude. Mais elle a beau se torturer les méninges, rien, rien ne vient. Ça reste « tapi » dans sa mémoire, à portée de mots mais, non, elle ne se souvient pas.
Après, on n’échappe pas au stéréotype de la famille parfaite, que s’efforce de donner le mari. Mais derrière ce bonheur sans nuages se devinent des fêlures, des imperfections, des non-dits.
Alors, après le premier tiers du livre, on a l’impression de faire faire du « sur place » due à l’amnésie partielle de Jo où l’on ressent ses hésitations, ses craintes, ses interrogations. On suit pas à pas les méandres capricieux de sa mémoire. Ce sentiment de « tourner en rond » à ressasser sans arrêts les mêmes doutes, les mêmes questions aurait pu être fastidieux et ennuyeux, mais il fait partie de la « mise en scène » du thriller je pense. C’est voulu pour retranscrire et amplifier l’effet de vertige et d’angoisse ressenti par Jo.
Elle cherche la lumière alors que le soleil n’arrive pas à percer et déchirer les ténèbres. Tout reste flou, à portée de souvenirs pourtant puis lointains tout à coup. Quelques-uns trouveront que cela constitue des longueurs alors qu'à mon sens, ça retranscris seulement le côté obsessionnel du ressenti de Jo.
Elle redécouvre sa vie lentement ou par de brusques « à coups », des sauts de puces ou des pas de géant; d’autres personnages vont venir en appoint de l’histoire, tous plus troubles et inquiétants les uns que les autres. Elle ne comprend pas non plus l’attitude de ceux qui se disent ses « ami(e)s ».
Toutes ses rencontres lui apparaissent comme décalées, pas à leur place. Elle ne peut se départir de cette impression de « bizarrerie » et va finir même par se remettre en question elle-même, faire de l’auto-soupçon…
Pour la compréhension de l’histoire, on a une alternance de temps avant la chute et après. « L’avant » s’égrène doucement vers l’accident et « l’après » remonte le fils des souvenirs épars jusqu’à l’accident. Il y aura la jonction, le moment ou l’avant rejoindra l’après : la rencontre de tous les dangers ! Un an sépare ces deux temporalités.
J’ai beaucoup aimé ce suspense larvé, cette lenteur simulée, ce cheminement tortueux vers la vérité. Petit twist final bienvenu, c’est pour moi une belle découverte.
J’en remercie les Éditions Fayard/Mazarine et la plateforme NetGalley France. C’est le premier roman de l’auteur a être traduit en français. D’autres ont été édités en Grande-Bretagne. J’espère qu’ils seront rapidement disponibles dans l’Hexagone, car je vais suivre son parcours.
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Jusqu'à ce que ta mort nous sépare de Amanda Reynolds est un roman découvert en service presse grâce aux éditions Fayard, via net galley.
Imaginez que vous vous réveillez un matin – et que les derniers 365 jours de votre vie ont disparu. Il n’y a qu’une seule personne à qui vous faites confiance. Mais dit-elle la vérité ?
Joanne, femme au foyer de 55 ans, se réveille à l’hôpital blessée à la tête après une mauvaise chute dans l’escalier.
Elle ne se rappelle de rien, et surtout pas de l’année passée !!
Tout lui paraît étrange. Pire : son mari semble à tout prix vouloir lui cacher quelque chose, et ses enfants sont plus distants que jamais.
Suite à des cauchemars où apparaissent des inconnus, une question préoccupe Joanna : serait-il possible qu'elle ne soit pas la mère et épouse modèle qu’elle pensait être ?
Jusqu'à ce que ta mort nous sépare de Amanda Reynolds est un bon thriller même si je n'ai pas été plus surprise que ça.
Il est vrai que je lis beaucoup, y compris des thrillers, et qu'il devient parfois compliqué de me surprendre !
J'ai apprécié le personnage de Joanna, même s'il n'est pas toujours évident de la cerner... et tant mieux :) Si le personnage principal est trop prévisible dans ce genre de roman, cela me lasse vite !
L'histoire est intéressante, pas très originale mais cela m'a plu. Il y a quelques surprises ici et là, dans l'ensemble c'est plutôt bien ficelé. J'ai aimé la fin.
Même si je n'ai pas adoré ce roman, il m'a fait passer un bon moment de lecture.
Je lui donne quatre étoiles :)
Un Thriller psychologique où le personnage principal, Jo mère de famille au foyer, est la narratrice de ce roman. L'alternance de période entre les chapitres, avant et après le drame, va donner à ce récit une ambiance oppressante. Les vagues fragments de souvenirs remontant lentement par flash à la surface, le sentiment de crainte et de malaise.. Jo va-t-elle arriver à recoller les morceaux de ce puzzle angoissant qui prend forme autour d'elle ? Et si elle n'était pas la personne qu'elle pensait être ? Et si les sien ne lui disaient pas tout ? Un roman horriblement addictif.
Une chute dans l'escalier de la maison et une année entière a disparu de la mémoire de Jo ! Le livre commence juste après la chute, en bas de l'escalier !
L’auteure alterne les chapitres entre "passé" et "présent". On va suivre Jo dans un décompte des jours qui suivent sa chute et on va aussi la suivre sur l’année perdue.
On apprend des choses dans les chapitres au passé que jo ne se rappelle pas ce qui dans les chapitres "présent" est parfois stressant. Une envie de crier à jo « non ne lui fait pas confiance », « non, ne va pas là » ou encore « mais va y parle lui tu peux » etc.… un peu angoissant quand on a l’impression qu’elle se jette dans la gueule du loup sans le savoir !
La première partie du roman est plutôt longue et lente car Amanda Reynolds met l'intrigue en place mais ensuite on commence à rentrer dans le vif du sujet, à avoir de l'action dans les souvenirs.
Malgré les lenteurs du départ j'ai beaucoup aimé ce livre et me demander tout le long si elle était tombée seule ou non.
Un suspens réussi ! À lire et à ne pas lâcher avant la toute dernière ligne !
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