Giovanni et Attilio ont 12 ans, ils se voient pour la première fois dans un champ. Le soleil brille, l'herbe est verte... Un tableau idéal pour une très belle rencontre. Mais, il en est tout autre... Pour compléter ce tableau, l'histoire se déroule en 1945, en Italie juste après la guerre... En dehors du champ, tout est en ruine... Et ces deux enfants sont orphelins... Mais cette rencontre, c'est le début d'une nouvelle vie, ensemble ils vont traverser le pays au gré des rencontres vers leur avenir..
Le sourire, l'herbe verte, le ciel bleu, les oiseaux.... et un blockhaus... Voilà ce qui m'a attiré l'œil immédiatement. L'histoire m'intriguait alors que je n'avais vu que la couverture. Ces deux enfants ont des caractères bien différents et pourtant, ils vont rester souder pour parcourir le pays à la recherche de la mer. Graphiquement, c'est doux avec des couleurs chaudes, les visages sont expressifs et on ressent la mélancolie, parfois la tristesse. Ce qui est marquant et remarquablement bien mis en avant, c'est l'innocence mélangée à la force de caractère de ces deux enfants qui ont, par la force des choses, grandi bien trop vite .
Même si le passé laisse une trace parfois invisible au fond de l'âme, cette histoire est résolument tournée vers l'avenir et les beaux jours. Un joli coup de cœur.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
