"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce texte est écrit sous forme d’une lettre adressée à monsieur Alzheryan.
Or ce monsieur est mort depuis bien des années. Elle n’est donc qu’un prétexte à raconter l’enfance et l’adolescence du narrateur.
Membre d’une famille juive, sa mère est décédée et son père est un avocat influent.
En cette période d’entre deux guerres, il est spectateur de l’opulence des amis et clients de son père. Il se souvient dans le détail de leur apparence, de leurs habitudes, des ses impressions de jeunesse.
Mais le vent tourne, les lois raciales font leur apparition, et les relations se transforment.
Le style est un peu désuet, l’écriture est belle, l’atmosphère de l’époque est très réaliste.
Le livre est court, cent vingt-deux pages Il résonne comme un témoignage d’une déchéance sociale imprévisible et inéluctable.
Mais j’ai ressenti une petite pointe d’ennui à la lecture.
Une écriture poétique qui nous transporte dans un autre temps. Retour aux premiers émois, questionnement sur sa place, désir de grandir mais envie de rester petit : l'adolescence quoi !
Le temps d'un été et pour nous d'un peu plus de 150 pages pour retrouver ses émotions. Le texte est court mais intense et reste universel.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !