Sous des dehors policés, Jérémy est un prédateur sadique qui recrute ses « invités » dans les bars et les discothèques et leur fait subir des atrocités avant de les relâcher dans son immense propriété pour les traquer. Mais à son grand dam, Emily, une de ses pensionnaires réussit à s’échapper et il est bien décidé à se venger.
Lorsque 7 ans plus tard des cadavres de femmes sont retrouvés dans les bayous de la Nouvelle Orléans, Wren, la médecin légiste en charge des autopsies, découvre sur chaque victime des indices menant à un nouveau cadavre.
Des comptes-rendus d’autopsies, des descriptions crues de sévices subis, quelques détails anodins que l’on n’interprète pas tout de suite, des musiques accompagnant les scènes de traque, tout un cocktail d’éléments qui installent un suspense montant crescendo jusqu’au final ouvert sur une suite à venir.
Il fait aimer ce genre d’histoire pour « survivre » à cette plongée dans la folie meurtrière d’un homme et ce polar glaçant n’a pas fini de nous faire scruter l’ombre d’où ce nouveau Comte Zaroff surgira.
J’en ai encore froid dans le dos.
Ouah il fait chaud tout d’un coup ! Des gouttes de sueur me perlent au front.
Bizarre c’est de la sueur froide, mais peut-être est-ce par ce que je suis en train de lire « De l’ombre il surgira » d’Alaina Urquhart ?
Car dans ce thriller, on passe vite de la moiteur ambiante de la Louisiane aux frissons de l’angoisse.
La vie à La Nouvelle-Orléans pourrait être douce au son d’un air de jazz ou de blues en mangeant cadien ou créole. Mais ce n’est pas le cas, on apprend dès les premières pages les atrocités commises par un psychopathe.
Jérémy est un tortionnaire de première classe, il habite la maison de ses parents, bâtie au milieu d’un bayou sur un vaste terrain fermé par une clôture électrifiée où ils aiment pourchasser ses victimes, après les avoir kidnappées, les tuant ou les blessant grièvement pour mieux étudier leur anatomie. Il largue les corps mutilés dans des endroits insolites et met un point d’honneur à laisser un indice pour que la police réussisse à localiser le cadavre de la victime suivante.
Notre tueur en série tient ce goût de la mise à mort de sa plus tendre enfance : « Enfant, sa famille étouffait son instinct curieux. Il n’était pas encouragé à approfondir les sujets qui le passionnaient. Son penchant pour l’exploration du fonctionnement interne des petits animaux qu’il étudiait en les disséquant mettait tout le monde mal à l’aise. Longtemps après la mort de son père, il en a voulu à sa mère qui s’échinait à l’empêcher d’atteindre son véritable potentiel. Mais désormais, elle n’est plus en capacité d’entraver sa curiosité et il est libre de jouer aussi longtemps qu’il le souhaite ».
Pour faire face à ce fou, la police a sorti les gros calibres, autour de son inspecteur John Leroux et son équipe, le Docteur Wren Muller, médecin légiste de renom qui de plus est diplômée en criminologie (Wren veut dire roitelet en anglais, petit oiseau intelligent, ingénieux qui symbolise l’immortalité et la force)
Les découvertes macabres des victimes du « boucher du bayou » se succèdent. L’acte de trop, l’une des victimes est retrouvée encore vivante et elle a réussi à écrire sur un bout de papier le prénom de son agresseur. Cela met la puce à l’oreille de notre légiste, jusqu’au jour où Wren découvre près d’un corps une bague ayant appartenue à sa grand-mère, bijou qu’on lui a dérobé. Son sang se glace ! cela la ramène sept ans en arrière, elle connait le nom du tueur.
Le rythme de ce thriller ne faiblit pas, l’intrigue nous tient en haleine et les rebondissements sont crédibles. La fin est étonnante et laisse présager une suite.
Un vrai bon moment de lecture. Mais dites-moi les amis, sauriez vous me dire pourquoi sommes-nous fascinés par ces abominables tueurs en série ?
Remerciements à Fleuve Editions pour m’avoir permis cette lecture.
La Nouvelle Orléans, un serial killer défie la police et surtout la médecin légiste, Wren Muller, en laissant un indice sur chaque cadavre laissant deviner où il déposera le suivant. Wren Muller devra faire face à ses fantômes pour espérer arrêter ce terrible psychopathe.
Nous connaissons dès le début le meurtrier et assistons en direct aux tortures qu'il inflige à ses victimes (certaines descriptions sont à vomir, donc attention, âmes sensibles). le suspense et la tension ne résident donc pas dans la découverte du meurtrier mais dans la course contre le temps qu'il impose aux force de police et à la légiste. On retient son souffle jusqu'à la découverte de la victime. Morte ou vivante? Suspense également autour de la légiste car on devine un passé traumatique qu'on découvrira dans le dernier tiers du roman. L'alternance des chapitres consacrés au tueur et ceux à Wren confère du rythme, du nerf au thriller.
Très bon thriller addictif qui n'emporte pas totalement mes suffrages pour deux raisons. Deux temporalités (le passé 7 ans auparavant et le présent) sont présentes et j'ai eu du mal à m'y retrouver car la césure entre les deux périodes n'est pas nette. Par ailleurs, la fin est abrupte et laisse de nombreuses interrogations sans réponse; est-ce à dire qu'une suite est prévue? Si ce n'est pas le cas, le final est décevant et frustrant; autre option peu glorieuse pour moi : je n'ai pas compris.......
#Delombreilsurgira #NetGalleyFrance
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
