Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Alain Keralenn

Alain Keralenn

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (2)

  • add_box
    Couverture du livre « Transchaco » de Alain Keralenn aux éditions Publishroom Factory

    Olivier BIHL sur Transchaco de Alain Keralenn

    C'est avec le plus vif intérêt qu'en tant que lecteur particulièrement sensible à l'Amérique Latine, les civilisations indigènes originelles, les récits d'aventure avec une pointe de mystère et / ou de policier (mode Steve Berry par exemple) que je me réjouis de découvrir ce livre. Clairement je...
    Voir plus

    C'est avec le plus vif intérêt qu'en tant que lecteur particulièrement sensible à l'Amérique Latine, les civilisations indigènes originelles, les récits d'aventure avec une pointe de mystère et / ou de policier (mode Steve Berry par exemple) que je me réjouis de découvrir ce livre. Clairement je n'ai pas été déçu, beaucoup des éléments que je recherche dans ces lectures sont au rendez-vous, raison pour laquelle je l'ai lu d'une seule traite.

    Plantons le décor... celui de Julien, jeune ethnologue en devenir; qui se languit dans un quelconque poste d'assistant d'une salle de ventes spécialisée sur les antiquités et les oeuvres sud américaines originelles, à la vie personnelle d'une platitude exceptionnelle et du genre réservé / timide, assez naïf pour répondre à la démarche appuyée d'un riche mécène, Gilles de Lumiel, passionné pour se lancer sur la piste du mythique "Eldorado". Un bobard fumeux à la base dont il est l'origine, un poste d'enseignant à une chaire de la Sorbonne à la clé, notre apprenti archéologue se lance sans vraiment réfléchir sur les pistes potentielles et sur le terrain, sans aucune expérience, entre Paraguay et Bolivie dans la province de Chaco,un peu comme un touriste.... mais sous la surveillance et le financement de Gilles de Lumiel. Étonnamment cela coïncide avec sa récolte de restes humains avec un vieux pistolet au coin de la salle où il officie...

    Notre jeune aventureux, plutôt rat de bibliothèque et totalement inexpérimenté va alors se retrouver, et au grand plaisir de son lecteur, dans un décor andin où montagnes, jungles, pistes, grandes fermes d'exploitation de colons européen (plutôt escroc et exploiteur) nous garantissent le dépaysement attendu... Mais c'est aussi ce qui fait le sel de la lecture, Julien va devoir évoluer et apprendre vite entre une procureure séductrice, un chef de la police local plutôt torve, une communauté religieuse de langue germanique (mennonite ) proche des mormons archaïque mais seul rempart de relative probité entre des milices pas claires, des propriétaires terriens peu scrupuleux, une des dernières communautés indiennes originelles "Les Ayoreos" alors que le pays regorge de ressources pétrolifères, aurifères qui ne manquent pas d'attirer les convoitises alors que la drogue est aussi une des ressources de cette province.

    Pris dans ses propres contradictions, sous la pression constante de De Lumel, Julien va devoir se faire son chemin et ses preuves pour obtenir la considération, la confiance des Ayoreos, celle de la communauté locale, se montrer très conciliant et payer de sa personne auprès de la procureure locale même si son coeur irait plutôt à la fille du pasteur mennonite, louvoyer entre le légal et l'illégal et cela, alors même qu'il se trouve impliqué dans une histoire de meurtre (il ferait un parfait accusé et coupable) et trouver les explications indispensables pour étoffer et prouver sa thèse de "L'Eldorado".

    On l'aura compris, cette découverte fut vraiment un plaisir de lecture, l'auteur disposant parfaitement des données et éléments crédibles, historiques, géographiques comme une belle galerie de personnages crédibles ; évasion réelle et garantie.

  • add_box
    Couverture du livre « Transchaco » de Alain Keralenn aux éditions Publishroom Factory

    Sandrine Fernandez sur Transchaco de Alain Keralenn

    Alors qu’il supervise une vente aux enchères d’objets pré-colombiens, Julien Lescoat découvre dans un colis le squelette d’une main enserrant un revolver. Sur une impulsion, il se débarrasse des os et conserve l’arme. Quand la police suspend la vente, soupçonnant une provenance douteuse des...
    Voir plus

    Alors qu’il supervise une vente aux enchères d’objets pré-colombiens, Julien Lescoat découvre dans un colis le squelette d’une main enserrant un revolver. Sur une impulsion, il se débarrasse des os et conserve l’arme. Quand la police suspend la vente, soupçonnant une provenance douteuse des objets, le jeune assistant fait une croix sur sa commission. Aussi, lorsqu’il est contacté peu après par Gérard de Lumiel, un éminent collectionneur, afin de l’aider à remonter la piste des objets, le jeune ethnologue voit là une aubaine et l’occasion d’aller se confronter au vaste monde. Lui qui jusque là s’est toujours contenté de la théorie, le voilà prêt à s’envoler pour le Paraguay pour travailler sur le terrain. Prêt à tout pour faire durer une mission lucrative, Julien fait miroiter à son riche mécène la possibilité de retrouver la trace des richesses de l’El Dorado. De Lumiel mord à l’hameçon et Julien part pour le Chaco et la ville de Filadelfia. S’il pensait découvrir une petite ville aussi perdue que paisible, il déchante très vite. Naïf et inexpérimenté, Julien est confronté à des personnages dont il ne connaît ni les mœurs ni les intentions. La région est en proie à de vifs conflits territoriaux et le pauvre Julien avance en terrain miné, inconscient des dangers qui le guettent.

    Dépaysement garanti avec ce roman d’aventures qui nous emmène au Paraguay sur les traces du mythique trésor des Incas, la rançon de l’empereur Atahualpa.
    Face à l’ingénu ethnologue, les forces en présence sont diverses. Terre peu peuplée, le Chaco paraguayen attise la convoitise des entreprises étrangères qui aimeraient exploiter son sous-sol, des trafiquants de drogue qui apprécient la discrétion des lieux, tandis que les ‘’propriétaires’’ terriens se disputent leurs droits de propriété avec les Ayoreo, l’un des derniers peuples nomades d’Amérique du sud, sous l’œil magnanime des mennonites qui tentent de vivre une foi pure, loin du progrès, de la technologie et de la violence.
    Entre conflits larvés, trafics en tout genre et tractations secrètes, le jeune français ne sait plus où donner de la tête, d’autant qu’il n’est pas insensible aux charmes féminins des habitantes de la région. Manipulé par son mécène, compromis dans une affaire de meurtre, Julien tente de se dépêtrer de ce brûlot et grandit en maturité.
    Entre le roman d’aventures, d’apprentissage et le polar, Transchaco est une mine d’informations sur le Chaco, ses habitants, ses heurs et malheurs. L’écriture d’Alain Keralenn n’est pas transcendante (des efforts à faire sur le style direct) mais il maîtrise son sujet et ce voyage au Paraguay dans les pas d’un anti-héros naïf mais déterminé s’avère passionnant et rafraîchissant. Une belle découverte.

    Un grand merci à Coline et aux éditions Publishroom.

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !