Arielle, 16 ans, découvre le goût de la liberté à son entrée à l'école d'ingénieurs, loin du carcan familial...
Arielle, 16 ans, découvre le goût de la liberté à son entrée à l'école d'ingénieurs, loin du carcan familial...
Ce roman , c’est le quotidien d’une exploitation agricole , de ses habitants, de ses difficultés financières , de ses animaux qui naissent et qui meurent ( rarement de vieillesse) Le tout vu de l’intérieur de l’exploitation, par des animaux
- ceux qu’on élève pour participer au résultat de l’exploitation : (veaux) vaches et cochons et
- ceux qui sont là tout simplement :chat, chien et pie .
Ce roman est un huis clos dans lequel le quotidien de l’homme , de la femme et de leurs 2 enfants durant plusieurs années nous est raconté à tour de rôle par les animaux
- L’homme, assommé par la charge de travail et la problématique de survie de son exploitation dans un monde agricole qui souffre , est un taiseux
- La femme , résignée et fatiguée,
- L’ainé , pas le choix , qui met sa jeunesse au placard avec ses crampons Son avenir est tracé.
- Le cadet ; le gringalet , pas taillé pour le travail à la ferme ; les animaux , il préféré les dessiner plutôt que les traire. Pas vraiment à sa place.
La ferme est exigeante et tous participent, matin et soir , à la maintenir à flot.
Mais la ferme est cruelle, elle a des secrets et les animaux sont des témoins privilégiés
J’ai aimé ce roman original , sa justesse , ses descriptions , sa tension , sa triste actualité
C’est une nouvelle et riche expérience de lecture.
Je croyais, j’espérais presque retrouver la ferme du Manoir et les animaux de Georges Orwell. Bien que la domination et la place des animaux soient au cœur du sujet, les créatures de Agnès De Clairville n’ont pas la prétention d’imposer un régime autoritaire. Personnages à part entière, la vache Pie noire, le chat tigré, la chienne épagneule, la pie, entourés de leur ascendance ou descendance observent, participent ou subissent le dur quotidien de l’éleveur et de sa famille. Les animaux du corps de ferme, acteurs de leur condition animale, jouissent ou subissent les lois de leur milieu, les émotions des grands moments : joie des naissances, quota de reproduction géré par l’homme, confrontation à la maladie, aux épidémies, sentiments humains contre services rendus, témoins de scènes familiales, outils de bien-être un instant comme cause de colère l’instant suivant…
Et finalement, ce sont quatre familles animales qui témoignent des dures conditions d’une famille d’éleveurs.
Singulier, surprenant tant dans la construction que dans le contenu, j’étais loin de penser à la lecture des premières pages que je me laisserais emporter par cette narration, phrases courtes, chapitres brefs conduisant avec fermeté, douceur ou violence au drame sordide. Un détour très inattendu en empruntant la voix animale pour décrire les difficultés du secteur agricole.
Je remercie la Fondation Orange et Lecteurs .com pour ce cadeau qui m’a véritablement déviée de mes choix habituels. Je ne comprends d’ailleurs pas la timidité de la critique au sujet de ce roman.
Les conditions de vie à la ferme vues par les animaux ... Tantôt par une vache, tantôt par le chien, le chat et aussi une pie. Idée originale à la base mais en rendu, j'ai trouvé ça grotesque ! Les animaux parlent et ressentent tout comme s'ils étaient des humains ... Je n'y ai pas cru deux secondes ... Je me suis franchement ennuyée ! L'idée de départ était bonne mais au final c'est un grand n'importe quoi ! Dommage ...
"La porte s'écarte imperceptiblement, j'avance et viens me coucher au pied du lit, dans la tiédeur de la voix de la fermière, qui ruisselle doucement dans la nuit. Je pourrais mourir là, allongé dans la paix qui embaume la chambre comme l'odeur fluide qui émane des corps repus."
Une piscine chaude, un goût sucré, des pas lents et lourds, des tons différents, des tiges dures, un seau à l'odeur blanche, des naseaux, une fumée piquante, la lumière rose du dehors, la folie de la danse, le crâne en feu, les herbes écrasées, le maître et la maîtresse, un bond en arrière, en quête d'une caresse, une forêt pleine d'odeurs, un bâton de métal, la salle de traite, le chat perché sur l'armoire, une petite tête, un rayon de poussière, une sarabande, des barrières blanches, de la tendresse, un carrelage multicolore, un calendrier, le gâteau au yaourt, l'oeil rond de la lune, un pré empli de pâquerettes, un fumet délicat, la routine, un sac de billes, des pleurs, des analyses, une stagiaire, une voiture bleu foncé, les yeux vitreux, des banderoles, un vétérinaire, le visage fermé, un carnet de croquis, une force brutale, un peuplier nu, de l'incongruité...
De l'originalité et de l'animalité pour ce roman.
C'est vraiment comme si on y était... Le début, la fin de tout, puis la suite...
Les regards portés par la vache pie noir, la chienne épagneule, le chat tigré sur la situation inhabituelle à la ferme et son évolution sont très attentifs et intenses.
C'est une bonne et surprenante fiction !
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