L’Amérique n’est blanche qu’en hiver ondule entre passé et présent au cœur de l’histoire désaccordée des communautés opprimées du Canada et des Etats-Unis. Bianca Joubert y dresse une immense fresque généalogique aussi intime que collective.
Née d’une mère à la peau cuivrée et d’un père inconnu, Bianca se questionne sur ses origines au chevet de sa grand-mère mourante. D’où vient sa famille ? Se plongeant dans des archives du XXe siècle, elle dresse pièce par pièce le portrait surprenant d’Adriana, son arrière-grand-mère mi’kmaq (peuple autochtone de la côte nord-est d’Amérique). Orpheline adoptée par une famille protestante blanche, elle s’éprend d’un homme noir en fuite que ses parents hébergent dans leur grange. Ils ne parlent pas la même langue, pourtant leur destin ne cesse d’être lié par leur couleur de peau qui ne sied pas à la société suprémaciste de l’époque.
Aux confins des problématiques sociales d’hier et d’aujourd’hui, de l’esclavage et de l’oppression raciale, ce récit éveillé et lumineux explore une multitude de prismes.
Entretien avec Bianca Joubert pour L’Amérique n’est blanche qu’en hiver (éditions Les Avrils) : « Tout est parti de moi pour aller vers l’histoire collective »
- D’entrée de jeu, L’Amérique n’est blanche qu’en hiver débute par une scène cruciale : le décès de votre grand-mère. Vous prenez alors conscience à ce moment-là que vous ne savez pas grand-chose de ses origines. Est-ce cet événement qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Bianca Joubert : Oui et non. La chronologie du livre permet effectivement de se promener dans de nombreuses époques alors je suis revenue à celle du décès. Mais le début de mes recherches plus concrètes sur la généalogie de ma famille est postérieur à cet événement. En revanche, cela fait tout de même sens car la compréhension de mes racines est inévitablement liée à elle, à tous ces souvenirs qui me sont revenus, aux choses qui n’ont jamais été clarifiées. Plus simplement encore, la question de l’apparence physique. Même si de nombreux Québécois sont issus d’un métissage, j’ai toujours entendu ma grand-mère dire à demi-mot que sa propre mère était « indienne », puisque ce terme était fréquemment utilisé à l’époque – bien qu’il fasse grandement débat aujourd’hui.
De mon côté, j’avais du mal à comprendre ce que tout cela signifiait à l’époque. Aujourd’hui, la réappropriation de cette culture s’élève comme une évidence au travers du livre. Mon père, que je n’ai jamais rencontré et qui est décédé à la toute fin de l’écriture du roman, m’a amenée à analyser de plus près la branche africaine de ma famille dont je me sentais déjà proche avant de connaître mes racines.
- L’ouvrage oscille volontiers entre le documentaire, l’autobiographie et l’écriture romanesque. Pourquoi une telle hybridité ?
Bianca : Il y a tant de choses peu connues dans l’histoire du Québec que j’étais partie sur une histoire prenant vie au Sénégal, entremêlée à celle de l’esclavage en Nouvelle-France. C’est en faisant toute cette généalogie que je me suis plongée dans des archives, que j’ai découvert cet ancêtre malheureusement esclave qui se trouvait dans ma famille. J’y ai vu une évidence entre mon histoire personnelle, intime et la Grande Histoire. Le texte a donc pris forme dans toute son hybridité.
- A de nombreuses reprises, le récit nous porte au début du XXe siècle. On y découvre Adriana, votre arrière-grand-mère, n’est-ce pas compliqué d’allier le romanesque, les émotions des personnages et les faits historiques à l’état brut ?
Bianca : Oui, c’est assez complexe. Adriana a existé mais j’étais, je crois, trop jeune pour faire des liens évidents entre les événements. J’étais donc obligée de romancer son histoire tout en l’agrémentant de faits réels qui me revenaient. Je n’étais pas obligée mais je trouvais pertinent de le faire de cette façon en espérant intérieurement que le liant ne soit pas rebutant et que cela ne sorte pas le lecteur de l’émotion ou du fil de l’histoire. Je voulais aussi me donner cette liberté dans l’écriture. C’est-à-dire, parler de ces vies qui ont été hachurées et volées. Forcément, ça se répercute dans la structure de l’histoire car certaines choses restent sans réponse mais cela évoque aussi tous les fils coupés disséminés çà et là.
- Adriana fait rapidement la connaissance de « l’homme aux cheveux hirsutes », d’origine africaine et esclave en fuite dont elle s’éprend. Ils ont en commun d’être perçus comme des subalternes dans leur société par leur couleur de peau. Est-ce ce statut qui les rapproche dans le roman ?
Bianca : Oui, probablement. Ces deux personnages amènent plusieurs thèmes. On sait par exemple que l’esclavage en Nouvelle-France ne concernait pas uniquement les personnes d’origine africaine puisque trois quarts des autochtones ont subi cela aussi, à une époque. C’est ce qui amène Adriana à se poser des questions sur sa propre condition dans le livre. Elle commence à comprendre ce qu’est réellement la servitude et ce qu’a pu subir « l’homme aux cheveux hirsutes ».
Je l’appelle par ailleurs comme cela car c’était également une donnée de l’esclavagisme : on supprimait le nom initial pour en donner un autre, parfois celui du maître. D’un point de vue plus complexe, certaines personnes ont été maintenues en esclavage aux Etats-Unis bien après l’abolition et mon personnage en fuite en fait partie. Mon livre sonde de nombreuses thématiques.
« Un certain ordre du monde
est en train d’être remis en question »
- D’ailleurs, vous n’êtes pas la seule à être à la recherche de vos origines dans le texte… Nombreux sont les personnages qui suivent ce même chemin. Est-ce le lot malheureux de celles et ceux qui ont dû ravaler ce qu’ils étaient ?
Bianca : Oui. Il y a un rôle que la société veut bien nous attribuer mais aujourd’hui les choses prennent une tournure différente. Je lis actuellement Le contrat racial de Charles W. Mills dans lequel on reconnaît cette idée de hiérarchie construite depuis des siècles sur la couleur de peau qui est en filigrane le propos fondamental de mon livre. Notre économie occidentale s’est fondée sur ce principe. Personnellement, j’ai la peau plutôt blanche mais au Québec on me demande souvent d’où je viens. En revanche, je ne rencontre pas les mêmes problèmes que des personnes à peau plus foncée, notamment la recherche d’un appartement ou l’obtention d’un poste. Beaucoup de problématiques ne sont pas encore réglées mais je crois qu’un certain ordre du monde est en train d’être remis en question…
- Vous écrivez : « Lorsque l’on déterre des souvenirs, il y a toujours le risque d’exhumer une hache de guerre ». Qu’est-ce que cela veut dire pour vous ?
Bianca : Je pense simplement qu’en fouillant de cette façon dans le passé, il faut être prêt à tout voir et tout entendre car on ne sait pas ce que l’on va réellement découvrir sur nous ou nos ancêtres. Cela peut créer un réel apaisement si l’on trouve les bonnes réponses mais également des oppositions fortes avec d’autres personnes, des remises en question ou même entrevoir une dualité dans la société.
- Le métissage auquel vous faites référence, est-il finalement assez fréquent ?
Bianca : Dans la société contemporaine il y en a de plus en plus mais en remontant le temps, il est plus compliqué de répondre à cette question… Les personnes ne savent pas nécessairement d’où elles viennent même si certains traits trahissent des origines précises. Si on se réfère aux ouvrages de l’historien canadien Marcel Trudel, notamment le Dictionnaire des esclaves et de leurs propriétaires au Canada français, on voit qu’il y a effectivement eu des métissages. Cependant, cet aspect était tant perçu de façon « honteuse » que la majorité des gens ont préféré cacher cela pour préserver la toute-puissance de la race blanche.
- Est-ce que l’on peut dire que votre récit est une enquête généalogique sur les stigmates de l’oppression ?
Bianca : Ce serait une belle manière de le définir, oui. Tout est parti de moi pour aller vers l’histoire collective. Me concernant, j’ai été journaliste durant dix années et mes sujets ont très souvent tourné autour de l’Afrique, de l’immigration et de l’interculturalité. Cela me porte régulièrement.
- Etait-ce aussi un devoir de mémoire que de publier ce livre ?
Bianca : Oui, bien sûr. Récemment, La Croix et Libération ont écrit un papier à propos de mon ouvrage et lorsque je vois la portée qu’il prend outre-Atlantique, notamment retrouver dans les articles le nom de ma grand-mère et de mon arrière-grand-mère, cela me fait forcément quelque chose. Le devoir de mémoire est omniprésent, c’est une fierté aussi, pour moi mais également lorsque je pense à mes plus lointains ancêtres. On reconnaît leur existence et ce qu’ils ont vécu, c’est l’une des choses les plus importantes pour moi.
- Quel regard portez-vous sur la condition des personnes noires et autochtones aujourd’hui ?
Bianca : Eh bien, il y a eu l’affaire George Floyd qui pour moi est un bon reflet de ce qu’il se passe dans la société. Un mois et demi après ce drame, le Québec a vécu une histoire similaire qui a touché la communauté autochtone cette fois : le décès de Joyce Echaquan. La jeune femme atikamekw [NDLR: peuple autochtone du Québec] a été la victime des préjugés de deux infirmières qui ont mis ses douleurs et ses plaintes sur le dos de l’alcoolisme. Elle s’est filmée sur son lit d’hôpital pour dénoncer cette scène tandis que l’on entendait les commentaires dégradants du corps médical en arrière-plan. Dans les deux cas, il est effroyable de voir que des personnes décèdent parce qu’elles sont victimes de préjugés et de clichés.
Toutefois, je vois naître un certain éveil des consciences. Le combat est bien entamé mais loin d’être gagné ! Je ne peux pas me sentir tranquille tant que d’autres personnes sont moins bien traitées à cause de leurs origines.
Propos recueillis par Marie Jouvin
On aime, on vous fait gagner L'Amérique n'est blanche qu'en hiver, de Bianca Joubert
Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de L'Amérique n'est blanche qu'en hiver, de Bianca Joubert (éditions les Avrils).
Pour participer, dites-nous ce qui, dans l'interview ci-dessus, vous a donné envie de découvrir ce livre.
N’oubliez pas que pour participer et poster votre commentaire, vous devez être connecté avec votre profil, et l'avoir complété avec au moins vos 10 livres préférés et quelques avis sur vos lectures. Attention, pensez à vérifier que vos coordonnées (nom, prénom, adresse) sont bien inscrites dans votre profil.
Vous avez jusqu'au 4 juillet.
Bravo aux gagnants : Cécile Emeraud ; Galirad ; Domi Mots ; Flo Chavy ; Pascale Pay !
Photo de Bianca Joubert © Chloé Vollmer-Lo.
Bonsoir, Toujours de belles histoires d'autant plus touchante quand elles sont en tout ou partie autobiographique liées aux origines de l'auteur-trice. Les Etats unis et le Canada nous interpelle nous européens. L'intolérance et la racisme aussi qui sont de plus en plus présents en Europe désormais. Merci pour cette belle découverte
Grand plaisir que de prolonger mon exploration du Canada et de l'opprimé. Cette maison d'édition recel de petites pépites!
Bonjour je participe et je croise très fort les doigts. Je suis très attirée par cette fresque généalogique. J'ai besoin de respirer l'air du Canada
Merci pour ce concours
Cordialement
Morgane
Tout dans cette interview me donne envie ! Cela fait partie des nombreux sujets qui me passionnent, l'esclavage, et le sort réservé aux indiens au Canada, mais comme tous les peuples autochtones du monde traités comme des êtres inférieurs par les blancs, les grands envahisseurs. J'ai lu de nombreux livres qui traitent de métissage lié à l'esclavage et de spoliation de la terre par les colons. Ce livre réunit les deux thématiques en un récit biographique de la famille de l'autrice, donc il me tente énormément, c'est pourquoi je tente ma chance.
Les mystères et la volonté de faire longtemps ignoré le phènomène de la traite et de l'esclavage dans cette partie du monde est une des raisons pour laquelle je tente ma chance avec plaisir.
Merci de cette proposition.
Bonjour,
C'est la recherche des racines du racisme qui m'intéresse dans cet ouvrage.
Je tente ma chance.
Un sujet toujours aussi d actualité malgré les années qui passent et qui scinde la société notamment aux États Unis. Je suis très intéressée par toutes ces questions et j’aimerai vraiment découvrir ce livre
Bonjour et merci pour ce concours auquel je participe avec grand plaisir. J'aime beaucoup les romans qui retracent l'histoire des peuples, d'où qu'ils soient.
Tout dans cet ouvrage me tente ! Avant de lire l'interview de Bianca Joubert, la dualité du titre m'a interpellée. C'est ensuite la forme hybride du texte, le fait que l'autrice parte "d'(elle) pour aller vers l’histoire collective", qui m'a attirée. Le tissage des histoires singulières dans la grande histoire me passionnent. Enfin, je suis particulièrement intéressée par la façon les populations autochtones puis les populations qui ont été déplacées de force (les américains d'origine africaine) ont été opprimées et portent toujours les stigmates de cette oppression. Avoir le point de vue de cette femme, journaliste et écrivaine me fait envie. Enfin, je suis curieuse de suivre le travail de cette jeune maison d'édition prometteuse !
Bonjour,
"L'Amérique n'est blanche qu'en hiver" rien que ce titre que Bianca Joubert a donné à son roman, mais est-ce bien un roman,donne une envie irrépressible de s'y plonger.
Et bien entendu, cette façon qu'elle a d'évoquer et de convoquer les souvenirs dans l'interview est une invitation à les découvrir et les éprouver.
Oui j'aurais beaucoup de plaisir à recevoir son livre et encore plus à le dévorer.
Merci de me compter dans les postulantes.
A bientôt,
Agnès
La couverture m’attire énormément et le thème des origines me plait beaucoup. Je tente ma chance pour découvrir cet ouvrage.
Très envie de le découvrir pour son rapport au passé et les origines
Bonjour, se poser des questions sur son passé, ses origines .. et des "si" qui arrivent par milliers. Qui n'a jamais osé se poser la question "d'où je viens ?" .. Je participe pour découvrir les questions des autres personnes et pouvoir mieux me poser et répondre aux miennes .. enfin j'espère ;)
Bonjour, j'aimerai beaucoup découvrir cette œuvre, notamment pour ce que raconte son auteur sur la remise en question éventuelle lorsque l'on remue le passé et les souvenirs.
Merci pour ce concours.
Bonjour, je voudrais savoir plus sur cette histoire qui remontent sur plusieurs générations, les racines sont dans ma famille maternelle un sujet totalement inconnue (nombreuse placé à la dass) et nous les enfants n' avons pas connu ces personnes (décédés) personnes au passé imaginaire donc je voudrais savoir comment ce préparer à se voyage ....
Je participe volontiers: quel titre accrocheur! Un sujet qui me concerne personnellement et m'intéresse beaucoup...
Bonjour,
Pour moi, la lecture est toujours source de plaisirs, de réflexions mais aussi de connaissances. Et celui de Bianca Joubert parait cocher toutes les cases.
Donc je participe avec grand plaisir !
Dans l'interview de Bianca Joubert, l'autrice de "L'Amérique n'est blanche qu'en hiver" nous entraine sur les traces des peuples autochtones mi’kmaq (de la côte nord-est d’Amérique) et relate dans son livre son histoire personnelle avec les thématiques de l'esclavage et de la discrimination. Très envie de découvrir cet ouvrage des communautés opprimées du Canada et des Etats-Unis.
Bonjour, je tente ma chance avec plaisir. Les thématiques abordées sont très intéressantes et me donne envie d'en savoir plus.
Bonjour à tous, j'aime quand les livres m'apprennent l'Histoire à travers les témoignages et les recherches personnelles. C'est pourquoi, je serais heureuse de recevoir "L'Amérique n'est blanche qu'en hiver". Un titre évocateur à l'humour noir.
Bonjour et merci pour ce concours.
J'aimerais beaucoup lire cet ouvrage de Bianca Joubert "L’Amérique n’est blanche qu’en hiver".
J'ai beaucoup d'amis là bas qui me parlent de cette histoire du Canada, j'aimerais bien aller les voir et m'imprégner de cette histoire avant d'aller leur rendre visite
Bonjour et merci pour ce concours.
J'airmerais beaucoup lire cet ouvrage de Bianca Joubert "L’Amérique n’est blanche qu’en hiver".
J'ai beaucoup d'amis là bas qui me parlent de cette histoire du Canada, j'aimerais bien aller les voir et m'imprégner de cette histoire avant d'aller leur rendre visite
Bonjour et merci pour ce concours, ce qui m'attire dans ce livre est le mélange autobiographie, histoire et roman. Bonne chance à tous
Bonjour et merci pour ce concours.
L'interview de Bianca Joubert me donne très envie de lire cet ouvrage "L’Amérique n’est blanche qu’en hiver".
En effet, l'histoire se déroule au Canada et traite notamment de l'esclavage et du racisme anti minorités. Mon fils, qui y vit depuis plusieurs années, me parle souvent des communautés autochtones qui font encore l'objet d'ostracisme.
Enfin, le Canada fait souvent la une de l'actualité en raison des feux de forêts qui dévorent des millions d'hectares et notamment les régions où vivent ces communautés.
Bon week-end à tous
Une très bonne découverte et une très bonne lecture , j ai très envie de le lire le sujet est passionnant entre l esclavage est l origine de différentes couleurs pose parfois des différends à éclaircir une très bonne approche qui donne envie de découvrir l histoire et l écrivain bien sur
Un nouveau roman publié par Les Avrils est toujours synonyme d'un bon moment de lecture à venir. Le thème de ce roman m'intéresse et tout particulièrement l'histoire des autochtones.
très tentée par ce livre dont les thèmes me parlent: amérindiens, esclavage, discrimination
Intéressée par ce thème du métissage
Hate de découvrir la plume de cet auteur
Bonjour, je suis très intéressée pour découvrir ce roman et l'interview de Bianca Joubert m'a beaucoup émue, j'aime beaucoup les romans qui se déroulent dans plusieurs pays du monde et l'aspect de la recherche de ses origines est important pour apprendre à se connaître et à se reconstruire. Bon après-midi à tout le monde.
Bonjour et merci. Le sujet est très intéressant. D’ailleurs sur le même thème je suis en train de lire Les femmes de Stranger.
Bonjour,
Sujets cruciaux que sont les différences sociales et culturelles, leur acceptation, leurs origines.
Ce roman attise ma curiosité.
Bonjour, je suis plutôt attirée par ce roman qui retrace l'histoire du Canada et des Etats-Unis. Mais surtout, c'est l'aspect "généalogique" de l'intrigue qui m'incite à vouloir le découvrir.
Merci beaucoup.
Moi aussi, je suis très tenté par "L'Amérique n'est blanche qu'en hiver", de Bianca Joubert. Le titre, d'abord, est d'une ironie cinglante puis, en lisant l'interview, je suis très attiré par cette recherche généalogique qui mène l'autrice sur les traces de l'esclavage,du Sénégal au Québec.
J'aimerais mieux comprendre ce qui se passe aux Etats-Unis et au Canada pour les minorités longtemps (encore parfois) opprimées. Vu d'Europe, nous avons très certainement aussi des préjugés, des images d'Epinal de ce qu'est l'Amérique, tant pour ses bons que pour ses mauvais côtés.
Par ce roman, l'auteure me semble pouvoir apporter des réponses à quelques questions que je me pose et donner un éclairage interne sur le sujet.
J'avais lu et adoré "Kukum" de Michel Jean dans le même esprit : celui-ci ne peut que me plaire
Très tentée par ce livre dont les thèmes me parlent: amérindiens, esclavage, discrimination et quête des origines.
De retour du Canada et des États-Unis, j'ai été sensible aux problèmes des origines. Au Canada, j'ai visité les musées dédiés aux amérindiens, aux Inuits, j'ai assisté aux Pow Wow, etc. ; aux États -unis, le problème est plus axé sur les populations afro-américaine et mexicaine. Quoi qu’il en soit, les blessures sont vives partout. J’aimerais en approfondir les raisons historiques et psychologiques avec le livre si justement nommé : "L’Amérique n’est blanche qu’en hiver".
Les romans sont toujours un voyage, des découvertes, celui là nous emportent en Amérique du Nord dans des communautés que nous ne connaissons pas beaucoup... J'ai très envie de découvrir tout ça !
Je participe avec plaisir, j'aime beaucoup la recherche des origines.
Bonjour, je participe volontiers au concours.
L' Amérique et la condition des esclaves me passionnent, comme tout ce qui est historique
Je tente ma chance pour découvrir ce livre, l'interview donne envie. merci !
Très intéressée par ce roman. Je fais moi-même de la généalogie et je comprends ce devoir de mémoire dont parle l’auteure. J’aime me replonger dans l’histoire. De plus, ce roman a l’air vraiment passionnant. Merci pour ce concours auquel je participe volontiers. L’occasion de découvrir aussi une nouvelle écriture.
Bonjour, cette question des origines surtout au Québec, terre du multiculiarisme me semble très tentante . De plus, combattre les préjugés me semble une des causes essentielles actuelles ,surtout dans notre vieille Europe qui se referme de plus en plus, fermant son cœur et ses terres à la douleur d’autres qui n’ont que le choix d’immigrer pour survivre. Alors lorsque l’ecrivaine parle d’espoir, que les choses semblent bouger, j'ai envie d’y croire. Ainsi je serai ravie de me plonger dans ce bain à la fois de connaissances, d’émotion et d’espoir !
J'adorerais découvrir ce livre, les éditions Avril sont une super maison d'édition! Merci!
Bonjour.
Je participe avec plaisir. Le fait que ce soit un mélange biographie/fiction m'intéresse fortement, tout comme le sujet du métissage.
Ce livre a l'air bouleversant à bien des égards, il me semble être d'utilité publique pour faire changer les mentalités.
Cette phrase « Un certain ordre du monde est en train d’être remis en question » donne à réfléchir, elles est porteuse d'un grand Espoir !
je tente ma chance... une fresque familiale sur fond historique, un vrai bonheur. L'interview donne encore plus d'attrait à cette histoire. Mon fils est actuellement dans cette région, je suis motivée plus que jamais pour en découvrir l'histoire. Enfin il aborde des sujets de société d'importance. Quoi de mieux pour connaitre l'histoire que de lire des romans inspirés du vécu familial
C’est le côté hybride du roman mis en valeur dans l’interview qui me tente le plus. Le métissage dont il est question semble se retrouver dans le métissage des genres littéraires. Je suis très curieuse de le lire !
Très intéressée par ce roman à la fois intime et universel… la condition humaine avec toutes ses dérives… cette question si importante de ses origines, la découverte de ses racines, l’esclavage.., tous ces thèmes si forts, hâte de le découvrir ! Merci pour ce concours
J'aime les romans parlant de racines, d’ancêtres et de recherches généalogiques. Je crois que ce roman est passionnant.Dans l'article la romancière parle de devoir de mémoire, nous avons compris que c'est extrêmement important de nos jours.
Être fier de ses origines c'est plus qu’important. Venant d'un autre pays, j'ai voulu plus que tout montrer à mes enfants les lieux ou j'ai vécu, leur faire entendre la langue qu'on parlait à cet endroit.
Ainsi ils connaissent l'existence de leur ancêtre, ils savent ce qu'ils ont vécu. Comme dit Bianca Joubert " c’est l’une des choses les plus importantes pour moi". Je suis tout à fait d'accord avec elle.
Très intéressée. L'histoire des Amériques m'a toujours attirée autant qu'elle m'inquiète...
Je suis très tentée par "L'Amérique n'est blanche qu'en hiver de Bianca Joubert car j'apprécie les livres qui partent d'une histoire personnelle pour aller vers l’histoire collective.
Cette œuvre me plaît car elle autobiographique.
Les thèmes abordés et le fait que ce soit une enquête généalogique propre à l'autrice me donne très envie de le découvrir.
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
le sujet des origines me parle tout particulièrement.
bonjour heureux hazard ai feuilletté ce jour chez libriaire ravy a quimper le roman de bianca joubert, je suis passionné par le sujet des origines, alors un grand plaisir si je le gagne et le chroniquera avec plaisri sur lecteurs.com merci merci d avance bonne soiree kenavo
Je participe.Cette quête des origines nous ouvre une porte sur l'histoire de l'esclavage côté Québécois et j'ai hâte de m'y plonger.
Ce livre original me semble passionnant. Je m'intéresse particulièrement à l'histoire et aux archives des particuliers, et ce récit nous mène manifestement de l'histoire individuelle à l'histoire universelle, avec des questions sensibles et actuelles : l'origine, le métissage, l'exclusion, l'acculturation... Je serai ravie de le découvrir et de le chroniquer !
Le devoir de mémoire la quête des origines, le Québec, les Indiens, tous ces thèmes vont toucher ma belle-mère à laquelle je destine ce livre si je le gagne..
Je ne pense pas avoir déjà lu un livre de ce genre, ça a l'air passionnant!
Bonjour, je souhaiterais découvrir cette oeuvre dont le titre est plein d'intrigues et de curiosités ... :) et dont le sujet est vaste et tellement d'actualité ...
Voyageant actuellement au Canada, je suis curieuse découvrir plus de littérature autochtone. Rien que ce beau titre me parle beaucoup !
Bonjour,
je suis vivement interessée par le livre de Bianca Joubert.Je viens de terminer "'5 petits indiens" d'Isabelle Maillet que j'ai beaucoup aimé. Il est temps d'ouvrir les yeux sur les mauvais traitements perpetrés sur les autochtones et de tous les traumatismes causés. Je serais donc ravie de gegner ce livre.
Cette recherche des origines, du passé est un risque à prendre, une boite de pandore que l'on ne pourra pas ignorer si ce qui y est découvert est déplaisant ou pire encore. Parcourir un tel chemin doit être enrichissant, mieux se connaitre et connaitre des êtres partis. C'est pourquoi je tente ma chance.
Merci
Bonjour,
Je participe avec joie à ce concours. Le résumé me plaît énormément, ainsi que le thème.
J'ai été touchée par la phrase « Lorsque l’on déterre des souvenirs, il y a toujours le risque d’exhumer une hache de guerre ». C'est tellement vrai. Surtout avec des sujets tel que ceux abordés dans le roman, l'esclavage, le métissage, les communautés oppressées. Et j'aime beaucoup le côté histoire vraie et recherche de soi, de ses origines.
Bonjour
Cette interview est riche de pépites. Merci pour ce joli moment d'échanges avec une auteure.
Je suis attirée par cette histoire d'amour mixte et par la découverte d'un personnage fort.
Merci pour ce concours
Morgane
Bonjour, le titre de ce roman est très beau et très fort et je suis sûre que le contenu du livre sera à la hauteur du titre !
Les origines, les souvenirs, le métissage, la condition de certaines personnes, l'esclavagisme, l'histoire.... Autant de thèmes qui sont très intéressants et qui me donnent vraiment envie de lire ce livre et cette écrivaine.
Je tente ma chance pour découvrir cet ouvrage !
Le sujet des minorités et des communautés opprimées me passionne et je participe avec plaisir. Merci pour ce concours.
Bonjour,
Un vaste et beau sujet que celui de nos racines, je tente donc ma chance pr tenter de remporter ce bel ouvrage !
L'interview est passionnant et invite à la lecture. Cette recherche de ses origines est un besoin. Un roman entre l'autobiographie et le documentaire me tente. De plus l'autrice nous montre l'importance de connaître ses racines .
Bonjour , l’interview de Bianco m’a beaucoup touchée . On a besoin de connaître nos racines , de défaire les mystères qui entourent certaines vies . Dans ma famille , je connais ça , une cousine a fait mon arbre généalogique et j’ai appris que nous étions représentés par des ancêtres qui venaient de pays divers , de familles totalement opposées : des familles riches , des familles extrêmement modestes , des gens éduqués , d’autres sans aucune connaissance mais certainement dégourdis pour avoir pu se déplacer à travers le monde . Et toutes ces rencontres , malheureusement ,pour la plupart, je ne sais pas où et comment elles ont eu lieu … et qui étaient toutes ces personnes qui apparaissent dans mon arbre généalogique … Alors je comprends ce besoin de savoir . C’est pourquoi je suis tentée par ce roman . Belles lectures
Bonjour, le sujet des origines me parle tout particulièrement. Je suis toujours avide de tous les points de vue sur cette question qui est si difficile à aborder de nos jours. J'ai donc hâte de découvrir ce roman.