"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Par ses réalisations ambitieuses, Yannick Seigneur a marqué l'alpinisme des années 1960-1970. Mais en professionalisant son activité d'alpiniste avant l'heure, il fut accusé de vendre son âme au diable...
À son époque, il fut le meilleur alpiniste français, en compétition avec l'Italien Reinhold Messner pour la conquête des quatorze « 8000 ». Yannick Seigneur fut le précurseur des expéditions alpines en Himalaya, une technique d'ascension reprise par tous les grands alpinistes aujourd'hui. Mais en revendiquant ouvertement d'être un professionnel de l'alpinisme qui commercialise ses exploits, - via le sponsoring, la publicité, la médiatisation et les films - Yannick Seigneur a fortement heurté ses contemporains, qui lui ont reproché de vendre son âme au diable. Il a été rejeté et ostracisé par le milieu de la montagne, car il incarnait une forme de marchandisation de l'alpinisme pour sa seule gloire, un fait devenu banal dans le monde de l'alpinisme... Il n'empêche qu'il a ouvert la voie à la « starisation » des alpinistes dans les années 1980, aux exploits individuels - vitesse, enchaînement de plusieurs sommets - et aux expéditions commerciales dont il fut aussi le précurseur. Être trop en avance sur son époque se paie parfois très cher. Yannick Seigneur fut un alpiniste iconoclaste...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !