80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" Quand une catastrophe relève-t-elle de l'infortune, et quand est-elle une injustice ? Intuitivement, la réponse nous paraît tout à fait évidente.
Si l'événement funeste a été causé par les forces extérieures de la nature, il s'agit d'infortune, et nous ne pouvons alors que nous résigner à nos souffrances. En revanche, pour peu que quelque agent malintentionné - humain ou surnaturel - ait provoqué cet événement, alors nous avons affaire à une injustice, et nous pouvons légitimement exprimer notre indignation ainsi que notre colère. Or, il se trouve que dans l'expérience réelle, cette distinction, à laquelle nous sommes si passionnément attachés, n'a pas grand sens.
Les raisons s'en manifestent clairement dès l'instant où nous rappelons que ce qui est tenu pour inévitable et naturel d'une part, et ce qui est considéré comme contrôlable et social d'autre part, est souvent étroitement lié à la technologie, ainsi qu'à l'idéologie et à l'interprétation. La perception des victimes et la perception de ceux qui, fut-ce de façon très indirecte, pourraient se trouver à la source de leur détresse, tendent à être entièrement différentes.
Les personnes frappées par le malheur ne vivront ni les faits, ni leur signification de la même manière que les simples observateurs ou que ceux qui seront parvenus à éviter ou du moins à atténuer la souffrance... "
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année