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Viceversa litterature, revue suisse d'echanges litteraires no5/2011

Couverture du livre « Viceversa litterature, revue suisse d'echanges litteraires no5/2011 » de  aux éditions D'en Bas
  • Date de parution :
  • Editeur : D'en Bas
  • EAN : 9782829004049
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La littérature se moque des frontières nationales. Elle se construit à la fois dans un espace qui lui est propre, la langue et son esthétique, et dans un rapport au monde en son entier. «Chaque jour, la même route est tout à fait différente. Je marche et je découpe dans le temps un rectangle.... Voir plus

La littérature se moque des frontières nationales. Elle se construit à la fois dans un espace qui lui est propre, la langue et son esthétique, et dans un rapport au monde en son entier. «Chaque jour, la même route est tout à fait différente. Je marche et je découpe dans le temps un rectangle. Sur ce pan, j'apprends et oublie les leçons du monde», écrit Claudia Quadri. La littérature interroge ce qui l'entoure, en crée une image selon des lois mouvantes, toujours à réinventer.Chaque texte se nourrit d'une subjectivité assumée qui observe, questionne, appelle. À Viceversa, nous éclairons un pan de l'édifice littéraire mondial: la production contemporaine d'auteurs nés en Suisse ou vivant dans ce pays. Cette délimitation nationale est certes arbitraire, mais elle nous permet d'observer de plus près les processus à l'oeuvre dans la création, d'appréhender la diversité et de favoriser les échanges entre les langues. Entrer en contact avec l'autre, qu'il parle la même langue ou non, se tourner vers lui, est une nécessité intrinsèque à tout projet littéraire suisse. Au sein de ce microcosme pluriel, nous percevons une multitude de rapports à la nature, à la société, aux autres et à soi, dont les mots sont à la fois la condition et la finalité. Un Gaston Cherpillod en Suisse romande transpose la lutte sociale dans le texte lui-même, réinventant un langage qui se joue de l'ordre établi, tandis que le grand poète tessinois Giorgio Orelli cherche sans cesse à rencontrer Dante et y parvient parfois. Catherine Safonoff considère pour sa part la littérature comme un moyen de connaissance de soi, un «immense document d'apprentissage de la vie». Quant à Ernst Burren, il a pour visée de «simplement représenter ce qui est»dans ses textes en dialecte. De même, Angelika Overath affirme: «mes romans sont des reportages tirés de l'intimité. J'écris avec le regard d'une reportrice.» D'un inédit de Charles Lewinsky, qui se déroule au camp de Theresienstadt, aux mystérieux poèmes traduits de l'arménien par Vahé Godel, en passant par des poésies venant de Minas Gerais au Brésil, c'est tout un monde qui est là,complexe, injuste, beau et vaste.

Marion Rosselet

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