80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Des Gilets jaunes au loden de la droite catholique ou au style « preppy » du Réarmement moral, du vestiaire genderfuck des militant·e·s queer crip à la mise ordinaire de ceux de Lutte ouvrière, le vêtement - entre ostentation et discrétion - nourrit le spectre des résistances, alimente la scénographie des contestations et leur confère une visibilité, quitte à jouer, comme les Black Blocs, sur l'anonymat protecteur.
Langage politique, le vêtement concourt à la construction d'un antagonisme qu'il révèle et renforce. Il relève de ces formes de communication non-verbales qui disent à la fois la contestation des pouvoirs et l'empowerment féminin, le rejet de l'économie marchande mondialisée et la valorisation du recyclage prôné par les fashion activists.
Mobile et fluide, le vestiaire fait aussi l'objet de multiples circulations et transferts, comme l'attestent les trajectoires contrastées du jean, objet d'une intense convoitise pour la jeunesse soviétique des années 1960, ou celle du perfecto, de Marlon Brando à Frigide Barjot, égérie de la Manif pour tous.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année