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Vaux le Vicomte ; mémoire d'un chef-d'oeuvre ; 1875-2008

Couverture du livre « Vaux le Vicomte ; mémoire d'un chef-d'oeuvre ; 1875-2008 » de Patrice De Vogue aux éditions Actes Sud
Résumé:

Conçus selon les instructions de Nicolas Fouquet, de 1657 à 1661, par Le Vau, Le Brun et Le Nôtre, chanté par La Fontaine, fréquenté par Molière et par Poussin, le château et les jardins de Vaux le Vicomte sont à l'abandon, en 1875, lorsqu'un jeune industriel amateur d'art, Alfred Sommier, en... Voir plus

Conçus selon les instructions de Nicolas Fouquet, de 1657 à 1661, par Le Vau, Le Brun et Le Nôtre, chanté par La Fontaine, fréquenté par Molière et par Poussin, le château et les jardins de Vaux le Vicomte sont à l'abandon, en 1875, lorsqu'un jeune industriel amateur d'art, Alfred Sommier, en fait l'acquisition, succédant aux grandes dynasties d'Ancien Régime qui l'avaient occupé (Choiseul). Entrepreneurs prospères, les Sommier ont fait fortune dans l'industrie sucrière dès la fin du XIXe siècle. Le livre est aussi le récit d'une aventure industrielle exemplaire.
Patrice de Vogüé, actuel propriétaire des lieux et descendant d'Alfred Sommer, retrace l'histoire du sauvetage et de la restauration : son livre est à la fois un précieux document historique et l'évocation pleine de vie d'une entreprise épique qui a rendu au château sa splendeur. À l'analyse détaillée des travaux engagés successivement par Alfred Sommier puis par son fils Edme, s'ajoute celle des motifs et des convictions enthousiastes qui les ont guidés. Il fait revivre la vie familiale et mondaine au château, durant les mois d'été et d'automne - les gens de maison et leur famille, les parties de chasse, les habitués -, mais aussi l'influence exercée sur le voisinage, l'action sociale et l'engagement politique d'Alfred et d'Edme Sommier dans la vie locale.
Quand survient la première guerre mondiale, Vaux le Vicomte est transformé en hôpital, l'hôpital auxiliaire n° 23, que Germaine Sommier, épouse d'Edme Sommier, dirige avec l'aide d'une équipe soignante et de médecins. Elle en fait un hôpital exemplaire, investissant dans un matériel qui utilise les techniques médicales les plus modernes. Impressionnés, Clémenceau, Foch et Weygand se rendent à Vaux : Germaine Sommier reçoit la Croix de guerre.
Aujourd'hui, Patrice de Vogüé a pris le relais de ses ancêtres : les bâtiments et leur ameublement retrouvent le luxe voulu par Fouquet et la restitution des jardins de Le Nôtre sera bientôt achevée. Vaux le Vicomte, classé monument historique en 1929, reste un monument privé mais largement ouvert au public. Ce patrimoine architectural et naturel, qui offre trente-cinq hectares de jardins à la française et quatre cent soixante hectares de forêts est aussi une entreprise qui emploie cent vingt personnes.

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