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Val d'absinthe

Couverture du livre « Val d'absinthe » de Anna Roman aux éditions Editions De L'aube
Résumé:

Années 80. L., 40 ans, mariée, deux enfants, décide de faire partie d'un programme qui prépare des détenus en maison d'arrêt à l'examen spécial d'entrée à l'université. La guerre d'Algérie, le franquisme, les dictatures d'Amérique Latine lui ont appris la prison politique. Mais elle n'est jamais... Voir plus

Années 80. L., 40 ans, mariée, deux enfants, décide de faire partie d'un programme qui prépare des détenus en maison d'arrêt à l'examen spécial d'entrée à l'université. La guerre d'Algérie, le franquisme, les dictatures d'Amérique Latine lui ont appris la prison politique. Mais elle n'est jamais entrée dans une prison française. Elle y retrouve une quinzaine d'étudiants dits empêchés. Dont un, qui disparaît bientôt, transféré à Clairvaux, en ce val d'Absinthe où Bernard de Clairvaux a jadis fondé son abbaye. Il lui écrit ; elle s'en étonne, mais répond, se souvenant parfaitement de cet étudiant silencieux. Débute alors une correspondance de plus en plus intime, dans un étonnant crescendo amoureux.
L'auteur : emmanuelle Lambert est née en 1975. Elle travaille à l'Institut Mémoires de l'Édition Contemporaine (IMEC). Elle a été commissaire d'exposition, auteur de catalogues, d'études et d'articles et éditrice de deux recueils d'Alain Robbe-Grillet à qui elle a consacré son premier récit, Mon grand écrivain, publié aux Impressions Nouvelles.
Le LiVre : Il y a trois ans que Paul s'est retiré dans une maison de repos, assumant son incapacité à vivre sa vie, plus à son aise avec les fous qu'avec les gens normaux. Il y trouve une forme d'harmonie, tout entier absorbé dans sa grande passion, la poésie, et dans des rituels ponctués par les visites de son infirmier.
Un jour il reçoit la lettre d'une femme qu'il a aimée. Il lui faut sortir, affronter une dernière fois ses souvenirs, et finalement se confronter au monde.
À travers la conscience troublée de son attachant personnage principal, se remémorant son amour impossible pour mieux lui dire adieu, ce roman prend ses racines dans la poésie pour raconter la difficulté de vivre et l'étrangeté cachée dans la normalité quotidienne.
L'auteur : andré agard né le 21 juin 1946 est psychanalyste et psychothérapeute. Il a écrit sur l'échec scolaire et la relation mère-enfant :
Il aurait pu être bon élève, Albin-Michel, Paris, 2005 ; Dans les silences des mères, Albin-Michel Paris, 2007. Il est aussi l'auteur d'un essai biographicolittéraire sur Alain-Fournier, La nécessité du chagrin d'amour, Epel, Paris, 2009.
Comédien et metteur en scène, il a dirigé deux troupes de théâtre de 1977 à 1982. Un lézard dans le jardin est son premier roman.
Le LiVre : « Enlevez-lui les menottes, murmura-t-il au policier qui m'avait amenée, ici c'est inutile. Il congédia mon cerbère de la même voix trop douce, puis il me tourna le dos pour aller s'asseoir derrière son vaste bureau. Je faillis éclater de rire en voyant qu'il portait des bottines aux talons très hauts, mais je me retins, ce n'était pas le moment. Ce médecin avait le pouvoir, là et maintenant, de me renvoyer en prison ou de me garder dans sa clinique. Et j'hésitais, je ne savais pas ce que je voulais : être reconnue délinquante ou bien internée comme malade mentale. » ZOÉ Ursula PRIESS À travers tous les miroirs Traduit de l'allemand par Laure Luscher - Format 140x210 - Broché 176 pages - ISBN 978-2-88182-700-6 - Prix 17,00 € L'auteur : ursula Priess, fille de Max Frisch (1911-1991), est née en 1943 à Zurich. Elle quitte la Suisse en 1966, vit en Suède, en Écosse, aujourd'hui en Allemagne. Son lieu de prédilection est Istanbul, sur lequel elle vient de publier son deuxième livre.
Le LiVre : Première oeuvre de Ursula Priess, ce récit est d'une infinie intelligence. Juxtaposé à l'histoire d'une rencontre amoureuse à Venise, il affronte les rapports au père célèbre, aimé et souvent détesté ou incompris.
L'auteur se rappelle le théâtre où elle assistait aux répétitions, sa fascination pour la mise en scène, les oeuvres complètes de Brecht reçues du père.
Il s'intéressait surtout à lui-même, à la politique, aux femmes qui ont succédé à sa mère. Parmi les souvenirs viennent alors les lieux, comme l'Italie, ou les objets, comme les bijoux dont elle comprend aujourd'hui que si son père ne savait pas ce qui la parait, les perles offertes étaient un signe affectueux puisque Ingeborg Bachmann, le grand amour de Frisch après son divorce, les portait avec

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