80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Décidément, les questions récurrentes me revenaient en tête : pourquoi m'avoir envoyée faire «moderne» alors que mes aptitudes dictaient la démarche opposée, à savoir la filière «classique», c'est-à-dire littéraire, où j'aurais pu travailler mes dispositions et sans doute réveiller en moi le bonheur de m'épanouir ? Ma dysorthographie, d'où venait-elle ? De ma scolarité de gauchère contrariée et contrariante qui m'aura mal orientée ? Je reprendrai plus tard mes études. On peut comprendre la difficulté du collège quant à mon orientation. En effet, aptitudes littéraire et artistique, dysorthographique et bonne en algèbre. De quoi douter des tests, pourtant il s'avérera au fil du temps qu'ils étaient sensés, mais cette situation ambiguë aura sans doute pesé sur la décision. » Comment expliquer le décrochage scolaire ? Plus encore, comment prendre sa revanche et s'épanouir professionnellement ? C'est précisément ce que nous confie Sabine Turlan en partageant son parcours singulier. Le parcours, tel dans sa forêt de naissance, jonché de pierres, de roches, de sablières, de nids-de-poule, de dos-d'âne et de descentes qu'elle apiquait pour ne pas succomber, donne à celle qui trace son chemin des angoisses, des peurs, mais aussi des éclats de joie pour vaincre les difficultés. Plus tard, après avoir repris son souffle et en se remémorant tous ces instants si différents, elle se sent fortifiée par tant d'apprentissages qui ravivent son empathie et peaufinent sa personnalité. D'avoir franchi tant d'obstacles et vécu toutes ces expériences lui donne in fine l'élan utile pour continuer et même se donner davantage.
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