80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Et les guerres construites ici par les puissants prédateurs ? Les démons de la convoitise. Les bonimenteurs au sommet de la chaîne alimentaire. Et l'envie et la nécessité du pouvoir ? Et la fertilisation de la pauvreté appelée à se défendre contre l'envahisseur ? Et la violence et l'ampleur de sa robe ? Et l'indigence, la détresse déversée partout sur la planète ? Et la contamination qui se promène impunément partout ? Et tous les laissés-pour-compte de notre grande maison ? Et l'outrageuse marée noire qui rampe partout ? Et nos enfants, répandus, affamés, malades, misérables ? Ces enfants des pays lointains qui marchent sans fin le ventre creux, tous les jours à la recherche de l'or blanc ; cette eau si précieuse et nécessaire à la vie. Ces bouts de chou qui peinent pieds nus, ancrés dans le sol brûlant. Tandis que certains de leurs pères guerroient, trônent et courtisent avidement l'or noir et exhument le corps du sol ancestral pour mieux s'abreuver de champagne. L'âme tachée du sang et de l'indigence de leurs enfants. Qui sournoisement, trop souvent, installent la richesse de leurs populations dans des pays étrangers, complices, dans la perspective d'une retraite dorée. »
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