Marie Boyer tente, dans ce second roman, de rapprocher fantasmes et réalités à travers un récit inspiré de sa vie, un voyage intérieur, une remontée du temps dans l'histoire d'une famille, où l'imaginaire, tissé aux fils des Parques, prend corps, s'enroule au réel puis s'estompe avant de disparaître.
« . Les enfants pleurent et oublient. Et un jour, devenus adultes, ils ont oublié qu'ils ont pleuré ou ils ne savent plus pourquoi. "C'est loin tout cela", pensent-ils.
Et puis, au détour d'un chemin, cela les reprend et ils pleurent autrement.
Ma mère aussi pleurait même si elle ne le savait pas. Ses drames avaient pris la forme d'opéras. »
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