"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un seconde de trop et vous perdez tout. un, deux, trois... Lisa Dale ferme les yeux et compte jusqu'à cent lors d'une partie de cache-cache avec sa fille. Lorsqu'elle les rouvre, Ella, quatre ans, a disparu. Sans laisser la moindre trace. La police, les médias et la famille de Lisa font corps pour retrouver la fillette. Mais si leur instinct les éloignait d'Ella ? Et si le ravisseur était connu d'eux tous ? Suspense psychologique addictif, Une seconde de trop explore la culpabilité d'une mère et le cauchemar de tout parent : la disparition d'un enfant.
Numéro un des ventes dès sa parution, et acclamé par la presse, ce roman vous glacera le sang. Une lecture puissante dont vous ne sortirez pas indemne. Sun Une histoire effroyablement plausible, qui hantera longtemps bon nombre de parents. Sunday Mirror Diablement efficace. Elle UK
Petit thriller psychologique, dans une ambiance de disparition d'enfant, le lecteur est plongé rapidement dans le vif du sujet avec la trame narrative. On découvre un récit à trois voix avec les points de vues de Lisa la mère, puis celles de Muriel et son fils Matthew. Une histoire entre angoisse, déchirement, souffrance, culpabilité et douceur.
Beaucoup d'émotions, de secrets, du suspense, de la tension et des rebondissements.
"D'abord, je l'entends. Il n'y a pas à se tromper sur le gloussement de son petit rire. Des tas de parents disent que leur bébé glousse alors qu'en fait, ce n'est guère qu'un gargouillis de fond de gorge. Mais Matthew glousse vraiment, lui. Il glousse comme un petit garçon plus que comme un bébé. Un garçon en barboteuse bleue dans un siège sauteur pour bébé suspendu au cadre de la porte, ses orteils tout juste capables de toucher le sol. Il les utilise à bon escient, pointés et étirés, et les repousse contre le sol au tout dernier moment pour reprendre son envol vers les hauteurs et c'est là qu'il glousse de plaisir, emplissant la maison de sa joie. Il sait, vous comprenez. Sait que l'avenir lui appartient. Qu'il est déjà plus brillant que les autres enfants de son âge, eux qui se contentent d'être assis sans bouger et contemplent passivement le monde devant leurs yeux. Matthew n'a jamais aimé rester simplement assis. Pas quand il pouvait faire ça. Il aime cette sensation d'être propulsé dans les airs et jamais il ne donne l'impression d'avoir peur. "
Ella, 4 ans, disparaît, pendant quelques minutes d'inattention de sa mère, Lisa, alors qu'elles jouaient toutes les deux à cache-cache. Encore un énième thriller sur un enlèvement d'enfant, me direz-vous. Oui, mais bien différent des autres dans la mesure où on sait, dès le début, que l'enfant a suivi Muriel qu'elle connaît pour se faire soigner des écorchures suite à une chute.
On se dit que ce roman va manquer de suspense mais c'est tout le contraire; on a peur pour la petite Ella car Muriel semble être très perturbée; je n'en dirai pas plus pour ne pas divulgâcher si ce n'est que le coup de théâtre de la fin est vraiment inattendu.
Les chapitres alternent les voix de Lisa, la mère d'Ella, de Muriel et de Matthew son fils, qui aime sa mère qui l'élève seule mais qui se sent étouffé par son amour exclusif.
Ce roman nous offre deux portraits fouillés de mère, deux types d'éducation, deux visions de la société mais les deux femmes ont un point commun : elles ressentent un amour viscéral pour leur enfant.
Ce roman est aussi un réquisitoire contre les méthodes de la police qui commence par soupçonner la famille mais surtout contre les journalistes à la recherche du sensationnel, du sordide quitte à désigner à la vindicte populaire des innocents dont la vie et celle de leurs proches sera détruite à jamais.
Quelques bémols : 13 personnages apparaissent en 35 pages ce qui frôle la saturation même pour la lectrice concentrée que je suis; ce roman de 443 pages aurait pu, à mon sens, être plus ramassé et ainsi éviter des longueurs qui plombent le rythme et n'apportent rien à l'intrigue.
Mon évaluation : 3,5/5
Une lectrice de plus conquise !
Une fin bouleversante, le surprenant chemin que prend la résilience, entre folie et amour.
Une partie de cache-cache avec sa fille, c'est synonyme de rires mais pour Lisa (la maman) il n'y aura plus que le silence et surtout le vide que Ella, 4 ans, laisse. Elle a disparu comme envolé, le temps de tout le temps de rien le temps de compter jusqu'à 100, le temps d'une seconde de trop.
La vie bascule vers le néant et l'horreur, dans tout ce qu'un parent redoute le plus au monde : perdre son enfant, sa chair, sa raison de vivre.
Au delà du suspence l'auteur nous joue la symphonie de deux drames familiaux qui s'entrecroisent. Des alternances de chapitres poru reconstituer le puzzle font de ce livre un roman très addictif et très rapidement. L'image prend forme et l'indicible vérité en parallèle.
Je n'ai pas pu m'arreter, deux jours de lecture intensive, les yeux qui piquent et l'envolée au final.
J'ai ressenti chaque émotion, de la part de la mère de la part du ravisseur. Cette perte immense cette folie, une histoire qui vous prend au coeur et au corps.
Avec une envie malsaine que la disparition dure plus longtemps pour que mon temps de lecture soit prolongée. Car ce n'est pas une banale disparition, les raisons humaines sous jacentes sont émotionnellement fortes.
L'auteur construit une histoire brillante, alliant énormément d'émotions différentes et complémentaires. La psychologie des personnages est finement analysée, décortiquée et mise en avant ce qui nous imprègne et nous trouble.
Au début je perçois le ravisseur empreint d'une étrange folie et à la fin je suis atteinte du syndrome de Stockholm ! d'une certaine façon je l'aime, je lui trouve des excuses et j'éprouve une grande peine, à espérer une possible rédemption.
Quand deux folies et deux amours inconditionnels se rejoignent cela donne un très bon roman sur un fond d'une réelle beauté.
Quelques longueurs cependant c'est mon seul bémol.
https://happymandapassions.blogspot.com/2018/03/une-seconde-de-trop-linda-green_23.html
"Une seconde de trop, pour l'amour du Ciel."
Il suffit parfois de moins d'une seconde pour voir basculer le cours de sa vie. Une seconde et le pire peut se produire. C'est ce qui va arrive à Lisa qui joue avec sa fille Ella, quatre ans, au parc. Elle lui tourne le dos quelques instants pour répondre à un coup de téléphone professionnel, et Ella disparait. Commencent alors de longues heures, de longs jours d'angoisse, de cauchemar, pendant lesquels tous les scénarios sont envisagés par les parents et par la police. La famille est anéantie.
"Tout ce que j'ai, c'est une douleur au plus profond de mon être, une sensation comme une nausée matinale, et le lit vide où dormait ma fille."
Dans ce roman à plusieurs voix, nous alternons les chapitres racontés par Lisa, la mère, Muriel, la ravisseuse, et Matthew, le fils de cette dernière. Pas de suspense sur l'endroit où est cachée Ella mais un portrait psychologique de sa kidnappeuse extrêmement intéressant. L'auteure nous décrit son raisonnement de façon très précise, et on distingue rapidement son état de folie. En parallèle, Matthew nous dresse le portrait de sa mère depuis son enfance, et on comprend qu'il s'agit d'une personnalité très complexe, maniaque, et surtout une mère qui se veut parfaite.
"De nos jours, trop peu de gens sont prêts à faire leur devoir de citoyen. Tout le monde détourne la tête et se dépêche d'emprunter le trottoir opposé. Non que je ne cherche des remerciements, je faisais simplement ce qui est juste et bien. Et dès qu'on l'aura compris, je rendrai l'enfant. Pas à sa mère, naturellement, car à ce stade, celle-ci aura été jugée indigne d'assumer son rôle, mais aux autorités. A elles de décider ce qu'elles feront de l'enfant. Pour l'instant, moi, je suis sa gardienne. Et en tant que telle, il est de mon devoir de prendre soin d'elle comme il se doit."
Au moment de l'enlèvement, elle projette de rendre rapidement la fillette à la police mais elle se rend compte que ce n'est pas aussi facile. Car finalement, Muriel a enlevé Ella, sur une pulsion, pour la protéger, et surtout parce qu'elle estimait que sa mère n'était pas apte à s'occuper correctement d'elle. En effet, elle estime que celle-ci ne mérité pas d'être mère, et elle décide alors de veiller à l'éducation d'Ella, qu'elle souhaite devenir le double de son fils. Elle confond souvent la petite fille avec son fils. Elle n'est pas tout le temps gentille avec elle, mais elle agit pour le bien de la petite fille. Elle compense ces moments avec d'autres où elle pense lui faire plaisir. Et cela fonctionne, même si Ella réclame souvent ses parents.
"Je la regarde et détourne la tête sans répondre. Une cruauté nécessaire pour être gentille. Etre cruelle pour être gentille."
"A l'heure du coucher, elle pleure moins que les deux jours précédents. Une dizaine de minutes de moins, mais c'est déjà quelque chose. Elle commence à l'accepter. Accepter l'idée que sa place est ici, avec moi. Petit à petit, sa résistance faiblira."
Les passages où nous sommes avec Lisa nous montre la détresse de cette famille à qui on a arraché un enfant. On se rend compte que les relations sont complètement bouleversées en de telles circonstances. Il faut protéger les frère et soeur. Il est difficile alors de se comprendre et d'agir comme les autres le voudraient. On ressent aussi beaucoup la culpabilité de la mère qui n'a pas su veiller sur son enfant et son impuissance pour la retrouver. En tant que mère, j'ai été très touchée par ce personnage, qui se veut fort pour éviter que toute sa famille sombre mais qui en même temps ne sait pas quoi faire pour aller de l'avant, à part attendre l'avancée de l'enquête de la police. Lisa garde ses craintes pour elle pour protéger les autres.
"L'eau bout et la vapeur qui s'échappe de la bouilloire me donne l'impression de sortir de mes oreilles. Encore une fois, j'ai envie de hurler à pleins poumons, un hurlement monstrueux comme celui que j'ai poussé dans le parc. Mais je peux pas, je réveillerai Otis."
Si le sujet est très sensible mais aussi très classique des thrillers, ce qui est vraiment intéressant dans ce roman, ce sont les portraits psychologiques des personnages. L'auteure en fait sa priorité. La tension monte au fur et à mesure que l'on sent la folie qui anime Muriel. Et on a peur avec Lisa et sa famille. Un thriller vraiment intéressant puisque l'on est autant dans la tête de la ravisseuse que dans celle de la mère.
En bref, je dirai qu'il s'agit d'un thriller psychologique somme toute assez classique mais très bien écrit et addictif. On tourne les pages sans s'en rendre compte malgré le manque de réelles surprises. Un bon page-turner psychologique !
Merci aux éditions Préludes et à Netgalleyfrance pour cette lecture.
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/04/16/une-seconde-de-trop-linda-green/
Je remercie Netgalley et les éditions Préludes pour m’avoir permis de lire ce thriller psychologique qui m’a fait passer un bon moment de lecture pour preuve J’ai pesté après le livre, c’était assez drôle car je ne parle pas souvent à mes livres, il faut qu’il me touche intensément et/ou qu’il me happe pour se faire.
Je dois vous dire que des livres sur le thème de la disparition d’enfant, j’en ai lu pas mal mais aucun comme celui-ci. L’auteur a choisi de mettre en avant l’aspect psychologique de la mère sur la disparition de son enfant plutôt que de nous laisser avec la police qui bien souvent piétine dans ce genre d’enquête. J’ai vraiment trouvé ce choix de l’auteur judicieux et intelligent car bien trop souvent je trouve ce style de thriller vraiment barbant : ils se ressemblent tous dans leur déroulement jusqu’à ce qu’on trouve le ravisseur. Dans celui-ci, dès le départ, on est au courant de qui est la personne qui a enlevé l’enfant, l’auteur a préférée nous faire chercher le pourquoi, la cause ce qui a rendu ce livre pour moi très prenant et addictif.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman notamment dans sa construction, son intrigues, l’auteur a choisit d’écrire ce thriller à trois voix ce qu’il l’a rendu très percutant, profond et efficace. J’adore ce genre de style car on voit l’histoire avec des points de vue différents: celui de Lisa la mère de l’enfant, celui de Muriel la ravisseuse et celui de Matthew son fils.
Linda Green nous plonge directement dans un kidnapping d’enfant. On est à Halifax en Angleterre avec Lisa et sa fille Ella qui vont au parc faire du toboggan et une partie de cache cache. Malheureusement une seconde d’inattention, l’enfant disparaît. L’angoisse monte, le cauchemar commence…
Plusieurs questions se posent alors: A t elle eu un accident? S’est elle mis à la poursuite de son ballon? Qui a bien pu enlever Ella à la vu de tous? Une connaissance? Un pervers? Un membre de la famille? Un ami?
Lisa est dévastée et se culpabilise car c’est elle, la mère , qui a perdu sa fille, Ella. A travers ses yeux, on va suivre l’enquête, voir comment tous les membres de la famille vont réagir et vivre ce drame, les émotions que Lisa va elle-même ressentir, un truc assez perturbant je dois dire.
Parallèlement, on va savoir ce que Muriel ressent et comprendre petit à petit le pourquoi de son geste sans l’excuser, connaître son passé grâce à la participation de la voix de son fils Matthew.
Pour quelles raisons a-t-elle enlevé Ella? Quelles sont ses intentions pour cette petite fille?
L’auteur a choisit de nous placer face à l’amour que l’on éprouve pour son enfant et à ce que l’on ressentirait et ferait s’il venait à disparaître. L’ immense douleur que l’on devrait endurer, la perte d’une partie de nous même, la culpabilité qui nous marquerait à vie, l’ obligation de nous raccrocher au passé pour avancer car l’avenir n’est plus envisageable. Quel coup de maître de l’auteur!!! J’en suis ressortie complètement bouleversée.
J’adore être confronté à ce type de défi si on peut le dire comme ça.
Ce livre est un thriller relativement bien pensé, bien réfléchis, ou les émotions sont fortes, puissantes avec de bons rebondissements mais un final un peu expédié qui m’a laissé sur ma faim.
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