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Une adolescence dans l'après-Mai ; lettre à Alice Debord

Couverture du livre « Une adolescence dans l'après-Mai ; lettre à Alice Debord » de Olivier Assayas aux éditions Cahiers Du Cinema
Résumé:

Titre en forme d'énigme pour un récit à la première personne où Olivier Assayas revient sur ses années de formation.
C'est à Alice Debord qu'Assayas a ressenti le besoin de s'adresser ; Alice Debord avec qui il a tissé des rapports de travail et d'amitié depuis la disparition de Guy Debord afin... Voir plus

Titre en forme d'énigme pour un récit à la première personne où Olivier Assayas revient sur ses années de formation.
C'est à Alice Debord qu'Assayas a ressenti le besoin de s'adresser ; Alice Debord avec qui il a tissé des rapports de travail et d'amitié depuis la disparition de Guy Debord afin que son oeuvre cinématographique continue à exister, à être diffusée.
Mais quel lien secret relie ce cinéaste né à la mi-temps du XXème siècle, enfiévré de politique, acharné de musique rock et qui voulait devenir peintre, à un auteur situationniste oe
Comment tout simplement continuer à vivre au beau milieu des années soixante-dix quand tout paraissait fini ? Parcours pour le moins paradoxal que celui d'Olivier Assayas qui, pour atteindre le cinéma, prend appui d'un côté sur les écrits situationnistes et de l'autre sur le renouveau de la scène musicale avec le mouvement du punk rock .
« Depuis que j'ai lu « La Société du spectacle », j'ai adopté ce livre comme point de départ, comme ground zero de ma compréhension du monde en général et de la société où je vis en particulier ; je n'en ai pas trouvé de plus convaincant, ni avant, ni depuis. » (...)
« Le punk rock, à sa façon, a été historique, établissant au nom de la destruction et des pouvoirs du négatif la table rase à partir de laquelle le neuf pourrait progressivement se construire. »
« Ce qui me préoccupait alors et toujours, c'était le cinéma.(...) Il m'est apparu qu'il pouvait y avoir un travail collectif, non aliéné. Faire un film était une aventure, un jeu où chacun avait sa part, où chacun pouvait mettre son talent propre, ses convictions, son énergie en échange de l'intensité des moments d'une vie réellement vécue. »
A partir de cette lettre en forme de journal intime se dessinent des pistes autour d'une question à caractère universel qui garde toute sa part de mystère « comment devient-on cinéaste » oe
Gageons que la force et la sincérité qui se dégagent de ce texte susciteront chez de nombreux jeunes gens aimantés par le cinéma des « lettres à Olivier Assayas ».

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