"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Oran, juillet 1961.
Alors que l'Indépendance ne fait plus aucun doute, la capitale de l'Ouest algérien, refusant de se laisser broyer par la raison d'État, entre en résistance. Une lutte féroce s'engage entre l'OAS - Organisation de l'Armée secrète -, bras armé d'une population majoritairement européenne, d'une part, le FLN - Front de Libération National -, d'autre part, ainsi que les forces de l'ordre.
Le père Michel de Laparre arrive dans une ville en état de siège.
Il tient le journal de cette année tragique : attentats, disparitions, exode... jusqu'à la tuerie du 5 juillet 1962, journée la plus sanglante de cette guerre, et nous livre le plus précieux des témoignages, pris sur le vif, au coeur de cette population, où se mêlent espoir, découragement et renoncement.
Soixante ans après ces événements, il semble qu'on puisse maintenant regarder cette page d'histoire avec plus de justice et de vérité.
Le temps est venu d'ouvrir les yeux afin de constater que la honte n'était pas du côté des Français d'Algérie qui se défendaient la rage au coeur. Ils étaient plongés dans l'angoisse profonde et la désespérance que décrit si bien Camus dans La Peste... Il faut rétablir la vérité historique sur cette époque si dramatique et admettre enfin l'immense responsabilité de la France.
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