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Sur un sujet méconnu de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, un travail de recherche, au plus près des sources.
Un million : c'est le nombre de soldats allemands retenus prisonniers en France après la défaite de leur pays, à partir de juin 1944, et jusqu'en décembre 1948. A travers les registres des camps, les archives départementales et celles de la gendarmerie, les carnets et les correspondances privées, c'est cet étonnant itinéraire collectif que retrace ici Valentin Schneider. Un parcours qui, des commandos de déminage aux travaux des champs, en passant par la difficile cohabitation avec la population, a constitué une aventure humaine complexe, où la faim, les privations, les mauvais traitements et la mort ont trouvé leur place, mais aussi une étonnante expérience de vie commune, dans un pays confronté aux défis de la reconstruction. En 1948, 20 % de ceux qui restaient employés sur le territoire ont choisi de demeurer en France. Leur histoire, comme celle de tous leurs compatriotes retenus pendant quatre années dans des camps de travail, n'avait pas encore été écrite.
Valentin Schneider est doctorant au centre de recherches d'histoire quantitative de l'université de Caen.
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