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Novembre 1942 : un gamin juif d'une douzaine d'années, Marcel Ajzerstein, est placé par sa mère à Norancy, petit village où l'abrite, moyennant finances, une famille d'adoption. Il y a là le père Samin, vieux sage bourru qui écoute en secret Radio Londres ; sa femme revêche que Marcel surnomme « la Thénardier » ; leurs deux filles, Paulette la délurée et Lucienne la chipie. Sous le même toit se cachent déjà Madame Anna, bonne à tout faire qui se tue à la tâche, son fils David et la petite Léa, souffre-douleur de la maison. La vie de Marcel est transformée par sa rencontre avec l'instituteur du village, maître Couttard, « hussard de la république » et résistant, qui devient son professeur de vie. Par la jeune Dolores aussi, fière réfugiée espagnole qu'aiment en secret tous les garçons de la classe, et qui lui vaut ses premiers émois amoureux. Ecartelé entre la fidélité à son identité juive et sa soif éperdue d'intégration, il raconte de manière extrêmement émouvante, vive, cocasse et tendre, son « hiver à voix basse ». Un récit aux allures de roman d'initiation, où l'on retrouve un peu de la magie du Grand Meaulnes et de l'imaginaire du Vieil Homme et l'enfant.
Journaliste, spécialiste des problèmes d'éducation, Dominique Laury a collaboré au Progrès et au Monde avant d'intégrer l'équipe de Pierre Desgraupes à la télévision. Grand reporter, puis rédacteur en chef adjoint à la rédaction de France 2 jusqu'en 1993, il enseigne actuellement la communication à l'Institut supérieur de gestion de Paris. Il choisit de revenir, un demi-siècle plus tard, sur un épisode de son enfance qui l'a marqué à jamais.
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