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Un petit fonctionnaire attend paisiblement la retraite, en écrasant le poisson qu'il pêche et en tyrannisant sa femme juste ce qu'il faut pour affirmer sa virilité.
Son seul espoir : la promotion sociale de la famille à travers son fils unique. que le projet de toute une vie, malgré compromissions et passe-droits, échoue devant le surgissement de la violence contemporaine, quelle sera sa réaction satire d'un milieu matériellement et intellectuellement étriqué, le récit, d'abord simple comédie de moeurs, s'achève dans un drame grinçant. un livre ironique et profond, à l'écriture duquel pasolini s'était beaucoup intéressé.
C'est avec ce premier roman, édité en 1976, dont mario monicelli a fait une célèbre adaptation cinématographique, que cerami a connu les faveurs du public.
Après trente ans de labeur, Giovanni Vivaldi a quitté sa famille pour vivre à Rome. Il est propriétaire d’un appartement, marié à une femme qu’il traite en bon macho italien qu’il est, et occupe une certaine position sociale au sein du département des retraites du ministère. Soucieux de la réussite professionnelle, Giovanni n’a qu’un souhait : que son fils commence sa carrière là où lui va bientôt la terminer : au ministère.
[...]
Giovanni, en fonctionnaire arrivé, vit d’ambition et de petitesse. Prêt à tout pour favoriser son fils au concours d’entrée du ministère, il fait jouer ses relations d’importance pour obtenir le sujet avant le jour des examens… Homme de peu ou homme de rien, les ambitions de Giovanni vont se briser.
C’est ainsi que Vincenzo Cerami nous embarque de surprises en rebondissements dans ce petit roman – par la forme, par le prix, par le destin de son bourgeois décidément petit petit – débordant d’ironie et de situations cocasses.
De la comédie qui singe le petit bourgeois suffisant et mesquin, on dérape sur l’histoire dramatique de l’homme bercé d’ambitions dont Vincenzo Cerami pointe la vacuité.
Il est de ces livres qu’on n’ose pas trop raconter. Quand d’autres travaillent davantage la forme et le style, Vincenzo Cerami fait un tour de force en rassemblant en moins de deux cents pages le suspense, l’humour, le cynisme et la cruauté aussi.
Quant à la collection de poche Motifs du Serpent à plumes, c’est un bijou du livre. En plus d’une ligne éditoriale cohérente et de qualité, les ouvrages sont esthétiques, portés par une forte identité visuelle et un confort de lecture maîtrisé, le tout pour le prix modique du livre de poche.
L'article entier sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/un-bourgeois-tout-petit-petit-vincenzo-cerami-a80136646
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