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Marina mène une vie accomplie, et ressemble à ce qu'on appelle communément une jeune femme heureuse. Elle regrette juste de ne pas connaître l'amour passion ! La chance lui sourit quand elle retrouve sur les réseaux sociaux Thorsten, un flirt d'adolescence, toujours aussi beau et séduisant.
Leur attraction magnétique suffit pendant quelques mois à les convaincre du bonheur. Mais au fils des mois, cette liaison enivrante se fissure, révélant une réalité plus sombre. Thorsten est instable, colérique et même brutal. Emportée par son amour, Marina pardonne ses excès et s'habitue insensiblement à l'inacceptable. Sans même s'en rendre compte, elle se laisse manipuler, humilier jusqu'à perdre toute confiance en elle et sombrer dans l'apathie.
Un bonheur sans pitié est le récit poignant d'une addiction. Avec justesse et sensibilité, Éric Genetet brosse le portrait d'une relation toxique alimentée par la violence physique et morale qui finit par gangrener des existences entières.
On les nomme pudiquement PN, ils seraient immatures émotionnellement, n'auraient aucune empathie. C'est simple, pour eux l'autre n'existe pas. Ce sont des manipulateurs, des prédateurs qui n'ont qu'une finalité, détruire celui ou celle qui tombe entre leurs serres. Marina ne le sait que trop bien. Les six premiers mois qui ont suivi leur rencontre ont été fabuleux, pourtant elle n'y croyait plus, elle qui venait de quitter Malek. Un vrai conte de fée. Beau, intelligent, charismatique, charmeur. Torsten était tout cela à la fois. Elle n'aurait jamais pu espérer vivre une telle histoire. Puis, il a commencé à souffler le chaud et le froid. Mais Marina aveuglée par son amour, a ignoré ces signes, elle a préféré rester dans le déni. Elle aurait dû s'écouter, elle aurait dû trouver la force de partir mais elle en a été incapable. Il est devenu son essentiel. Elle est devenue sa proie.
Un bonheur sans pitié est un court roman mais ô combien addictif. Je suis tombée entre les mots Éric Genetet comme Marina entre les serres de Torsten. Sans porter de jugement, l'auteur dissèque avec force et subtilité le schéma du pervers narcissique. Telle une araignée, il a tissé sa toile, a attiré sa proie et peu à peu l'a privée de tout oxygène. Et parce que l'on ne comprend pas toujours pourquoi une jeune femme intelligente, indépendante ne fuit pas cet homme torturé, l'auteur nous introduit dans les pensées de chacun d'entre eux et de leur entourage. En procédant ainsi, il nous fait vivre de l'intérieur le processus vertigineux de la manipulation mentale au sein d’un couple. C'est donc sous tension et en apnée que ce roman se dévore, que l'on se surprend à vouloir hurler à Marina de fuir, de ne pas se couper des siens, de ne plus lui donner d'argent, de ne pas lui faire d'enfant, d'arrêter ce gâchis. En vain. Et puis soudain on se rappelle que ce n'est qu'un roman. Mais quel roman ! Aucun doute, Éric Genetet est sans pitié pour son lecteur.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2021/07/mon-avis-sur-un-bonheur-sans-pitie.html
Le roman de l’auteur est particulièrement intense, il réussit à instiller une tension très rapidement, c’est l’histoire d’une folie amoureuse dans tous les sens du terme. D’un côté Marina est une jeune femme amoureuse de l’amour à la suite d’une déception sentimentale. Elle retrouve un ancien camarade du lycée Torsten .Torsten rêve de trouver enfin sa princesse après une séparation difficile. Il tombe éperdument amoureux de Marina et lui lance des déclarations enflammées.Il est persuadé qu’elle est la femme qu’il lui faut et se lance à sa conquête.
On assiste à la rencontre au début de leur histoire, folle, intense, Marina est totalement droguée à Torsen , à son odeur de plage,à sa personnalité. Marina est heureuse, elle qui rêvait de ne plus être le vilain petit canard , qui veut un conte de fées, créer sa propre famille et vivre une folle passion est comblée au départ. Leur histoire semble cocher toutes les cases, puis par petite touche, leur relation vrille. Peu à peu , Torsten infiltre l’ensemble de sa vie, phagocyte son entourage, devient possessif. Puis c’est l’engrenage, la descente aux enfers, le doute, l’incompréhension, la culpabilité, la violence. C’est un roman où la psychologie des personnages, leurs intériorités sont très importantes.
La suite sur le blog eirenamg@canalblog.com
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2019/05/un-bonheur-sans-pitie-deric-genetet.html
Marina vient de quitter son compagnon. C'est en surfant sur les réseaux sociaux à la recherche d'amis d'enfance qu'elle tombe sur Torsten avec qui elle a eu un flirt au lycée. Torsten vient de se séparer de la mère de son fils, Marina est libre. Ils démarrent une relation amoureuse et Torsten vient s'installer chez elle.
Après quelques mois de pur bonheur le changement brutal de comportement de son compagnon plonge Marina dans la sidération. Torsten révèle son vrai visage mais cette femme de trente-trois ans qui est pourtant une battante qui dirige cinquante salariés va se retrouver prise au piège dans cette relation toxique. Marina va trouver mille excuses à Torsten et accepter l'inacceptable de la part de cet homme qui lui déclare qu'elle est la femme de sa vie. Elle va vivre les montagnes russes auprès d'un manipulateur qui souffle le chaud et le froid. Torsten est un redoutable pervers narcissique.
Inspiré d'une histoire vraie, ce roman aborde le sujet douloureux de l'emprise. Avec finesse et empathie Eric Genetet nous fait assister à la descente aux enfers d'une femme tombée dans le piège d'une relation toxique, piège d'autant plus fort qu'un enfant naît rapidement dans le couple. La construction mêle les points de vue de chacun et nous fait ainsi découvrir le ressenti de la victime mais aussi de son bourreau et de membres de leur entourage. Avec ce court huis clos très bien mené, Eric Genetet décrit avec beaucoup de justesse et sans jamais porter de jugement la mécanique de l'emprise, le travail de destruction entrepris par le bourreau et l'isolement progressif de la victime coupée de ses amis, de sa famille et de son travail. Il nous laisse aussi entrevoir les failles de la victime qui explique son besoin d'amour et d'attention.
Voilà un roman qui ne peut pas laisser indifférent, un récit traité avec réalisme, justesse, presque comme un documentaire. C'est l'histoire d'une femme sous l'emprise d'un amour-passion entraînée dans une relation toxique jusqu'à s'y perdre. C'est aussi la description sans complaisance d'un mécanisme, celui de la perversité, celle qui appâte sa proie puis arrive sans crier gare, sournoise, destructrice, et qui ronge à la fois celui qui en jouit et celle qui la subit. Les qualités narratives du roman, sa construction à plusieurs voix, les personnages secondaires, tout cela ajoute à l'intérêt de ce récit dur mais prenant.
Je découvre cet auteur avec "Le bonheur sans pitié" qui est loin d'être son premier roman. Et c'est un coup de cœur, un coup de poing par le sujet, par l'analyse psychologique fine d'un processus de destruction et par l'écriture percutante.
Eric Genetet raconte une histoire d'amour qui commence, les six premiers mois de passion, un évènement somme toute banal mais après ces six premiers mois, la félicité bascule dans le cauchemar; on assiste, impuissants, à la descente aux enfers d'une femme, Marina, "addict" à son homme, Torsten, manipulateur pervers.
C'est un roman choral, à deux voix, car l'auteur ne juge pas, ne prend pas parti; il laisse alternativement Torsten et Marina s'exprimer ; l'interprétation d'un même fait, par chacun, persuade au fur et à mesure le lecteur que rien n'est réparable dans ce couple, que la seule option sera de trancher le noeud.
Marina, femme indépendante, forte moralement, est prise dans la spirale de la dépendance affective, dans une relation toxique dont elle ne peut se défaire, d'autant qu'elle a eu un enfant avec cet homme qui la manipule. On ne peut s'empêcher de se demander, ce que l'on ferait dans une situation pareille.
Torsten est odieux, détestable et pourtant on en arrive à le plaindre quand on apprend son histoire d'enfant abandonné par sa mère, ses relations tendues voire violentes avec son père; on se dit que sa détestation des femmes trouve probablement son origine dans cette blessure de l'enfance.
Et si Marina a pu devenir si facilement devenir une victime consentante malgré les signaux d'alerte qu'elle a choisi d'ignorer, n'est-ce pas aussi parce qu'elle n'avait pas confiance en elle, dévalorisée par une mère qui a toujours ostensiblement préféré sa sœur? Ainsi le rejet de la mère conduit l'un à la violence et l'autre à la soumission.
L'écriture d'Eric Genetet est, à la fois, sensible et percutante, créant une atmosphère suffocante qui nous fait ressentir viscéralement la tension permanente qui s'installe. Magnifique.
Né en 1967, Éric Genetet a publié quatre romans : Le fiancé de la lune (2008), Et n’attendre personne (2013), Solo (2013) et Tomber (2016). Il a été pendant vingt-cinq ans, animateur à la radio (France Bleu), à la télé (TeléAlsace) et chroniqueur pour différents médias en Alsace (Zut, Poly, Passions Vin, Sport Alsace, Strasbourg magazine...). Il vit et écrit à Strasbourg.
Ce roman raconte l’histoire de Marina une jeune femme active d’une trentaine d’années tombée amoureuse de Torsten, ancien ami de lycée retrouvé sur les réseaux sociaux et qui semblait l’y attendre. Une relation s’installe fusionnelle et enivrante qui ne durera cependant que six mois au bout desquels Torsten montrera alors son vrai visage de manipulateur pervers.
J’ai sombré dans ce roman avec Marina. Une ambiance lourde, violente, terrible où l’on peine à reprendre son souffle. A la limite parfois du supportable. Tout y est : perversité, isolement (par rapport à la famille et aux amis de Marina, lecture des SMS…), manipulation, violence psychologique, jalousie pathologique, harcèlement, dénigrement (la traitant de folle, d’irresponsable…), perte de confiance en soi, humiliation, intimidation, menaces (de partir, de lui prendre ce qui lui est le plus cher…), tyrannie (fenêtre ouverte toutes les nuit contre son gré, choix des sorties…), colères, changement d’humeur, argent… Auxquels Marina répond par la peur, l’incrédulité, l’attachement aveugle, le manque, la culpabilité, le déni.
Et alors que Torsten continue en dehors de son couple, avec ses amis, à afficher sourire affable et bonhommie, Marina dépérit, rabaissée et salie. Et nous suffoquons avec elle.
C’est une lecture très dure et à la fois impossible de la lâcher une fois commencée. A se demander constamment où cela va-t-il les mener… nous mener? On redoute le dénouement que finalement on ne qu’applaudir! Un coup de coeur que je recommande.
Lu dans le cadre du coup de coeur des lectrices de Version Femina. Un très grand merci à eux et aux éditions Héloïse d'Ormesson pour leur confiance et pour m'avoir permis de découvrir cet auteur et son roman.
Ce livre, au sujet dur, nous plonge dans les replis sombre de la psychologie humaine : la manipulation, l'amour toxique qui déconstruit, qui anéanti.
Ce n'est pas un moment de lecture très agréable, forcément, mais le sujet est très bien servis par la plume d'Eric Genetet. Ballottait parmi une foule d'émotions, on referme le livre quelque peu accablé malgré cette happy end pleine d'espoir.
Dans la même ligné, je vous recommande "Sujet Inconnu" de Loulou Robert.
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