80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Loin des atteintes des officiers de compagnie qui vous harcèlent de revues de paquetage, loin des sergents au nez fin qui reniflent la pipe fourrée dans le rouleau de literie, à trois kilomètres du tumulte des casernes, se trouve la Trappe. C'est un vieux puits à sec, ombragé par un pipal tordu, et entouré d'herbe haute. Là, dans les temps révolus, le soldat Ortheris avait établi son magasin et sa ménagerie pour ceux-là de ses biens, morts ou vifs, qu'il ne pouvait décemment introduire dans sa chambrée de la caserne. Là, pêle-mêle avec des poules de Houdan, étaient rassemblés des fox-terriers au pedigree indubitable mais d'un droit de propriété plus que douteux, car Ortheris était un braconnier invétéré et le plus notoire parmi un régiment composé d'experts chapardeurs de chiens
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