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Le creux et la pierre, le vide et le plein : la poésie de Miguel Ángel Cuevas se place d'emblée sur un terrain conceptuel, mêlant l'abstrait et le concret, l'être et le néant, des vivants et des morts, la poésie des mots et la poésie des choses. Elle s'inscrit dans un écart entre matérialité et spiritualité.
Écrire le creux. Dès le début du triptyque, l'injonction - un impératif, presque - est d'écrire, en renvoyant cette activité à son caractère dérisoire, puisque son objet ne saurait être que le vide - à moins que cette entreprise désespérée ne soit au contraire d'une ambition folle, celle de questionner en écrivant l'acte même de la création. D'écrire, mais non décrire, moins encore raconter. Derrière l'oxymore (comment pourrait-on écrire ce qui n'existe pas ?) se cache le projet d'un discours sans autre objet que lui-même. Mais l'oeuvre poétique de Miguel Ángel Cuevas est également très matérielle, « matiériste », nourrie par son rapport aux paysages et à la peinture...
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