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Deuxième empereur de la dynastie des Antonins, Trajan fut maintes fois qualifié d'optimus princeps tant par le Sénat que par le peuple de Rome. Mais ce fils de soldat, né en 53 et qui régna de 98 à 117, fut-il vraiment pour autant le « meilleur empereur » que les Romains aient connu ? Indéniablement, il fut le restaurateur de l'idéal augustéen construit autour d'une autocratie éclairée, respectant le Sénat et accordant de l'importance à la libertas individuelle. Conduisant de surcroît une politique d'aide sociale destinée en premier lieu aux enfants pauvres et aux agriculteurs peu aisés d'Italie, il améliora les conditions de vie des plus démunis. Administrateur efficace, dévoué au bien public, il entreprit en outre de grands travaux, fit rénover et agrandir le système d'approvisionnement en eau et bâtir le plus monumental des forums, qui porte encore son nom.
Cet homme d'État admiré par Machiavel fut enfin un redoutable chef de guerre, qui eut non seulement à coeur de renforcer le limes le long du Rhin, mais encore de mener une politique de conquêtes volontariste : la Dacie - et ses riches mines d'or -, l'Arabie Pétrée, l'Arménie, l'Assyrie et la Mésopotamie tombèrent ainsi dans les rets romains, portant l'Empire à son apogée.
Il fallait à cet empereur d'exception, divinisé par le Sénat et dont les cendres sont inhumées sous la colonne trajane, un historien de la qualité de Christophe Burgeon pour en restituer la pleine dimension.
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