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Toujours un mot dans ma poche

Couverture du livre « Toujours un mot dans ma poche » de Pef aux éditions Bruno Doucey
Résumé:

Si le fleuve coule c'est qu'il ne sait pas encore nager. Le cheval noir fume mais ce n'est pas la pipe. Sur le parvis, un homme est couché en chien de fusil le long de sa chienne de vie. Qui a bu aboiera... On l'aura compris, Pef aime jouer avec les mots, mettre à jour leurs incongruités,... Voir plus

Si le fleuve coule c'est qu'il ne sait pas encore nager. Le cheval noir fume mais ce n'est pas la pipe. Sur le parvis, un homme est couché en chien de fusil le long de sa chienne de vie. Qui a bu aboiera... On l'aura compris, Pef aime jouer avec les mots, mettre à jour leurs incongruités, dévoiler leurs sens cachés, les détourner de l'usage journalier qui finit toujours par ternir leurs couleurs. Tout simplement, les mettre en

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Avis (1)

  • Pef n'a pas la langue dans sa poche et il joue, jongle et jacte avec une ribambelle de mots. Pef, roi des mots tordus, nous offre des jeux de mots, assonances et euphonie qui régalent nos oreilles.
    « Comment viennent les idées de poème ? Les nuages, on sait. Les idées, jamais. » avoue le poète....
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    Pef n'a pas la langue dans sa poche et il joue, jongle et jacte avec une ribambelle de mots. Pef, roi des mots tordus, nous offre des jeux de mots, assonances et euphonie qui régalent nos oreilles.
    « Comment viennent les idées de poème ? Les nuages, on sait. Les idées, jamais. » avoue le poète. Il faut parler au ciel, explique-t-il encore
    « Écrire au ciel. Tirer au canon à encre en artilleur saoul. »
    Pef a l'art d'entrelarder ses poèmes de références ou de passages d'autres poètes, comme ces bribes d'une chanson de Barbara « Dis, quand reviendras-tu ? », dans un texte sur la nature.
    de ci de là, on trouve des clins d'oeil à Baudelaire, Rimbaud.
    Des textes, sous leurs allures agiles, dévoilent des tragédies.

    « Un enfant gisait là
    en habit d'écolier
    le front sur un coussin de sable
    dormeur d'un autre val
    un enfant mort noyé
    venu il y a trois ans
    au monde de toute mer et terre
    fuyant avec son frère la guerre de Syrie. »

    Entre le temps qui passe, la roue des saisons et l'enfance qui traverse le poème, on retrouve toujours le fils avec ce poète qui se glisse ici et là pour parler de son rôle de passeur ou simplement de ses états d'âme.

    « le poète passeur
    Fait petite passure
    Et j'aime la pensure
    Qui fait respirature »

    A l'aide de mots inventés ou bricolés, de vers concis, Pef nous ouvre son imaginaire foisonnant et c'est un régal.

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