"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au mitan des années 90, un jeune homme du nom de Jeff Buckley sortait un album du feu de dieu : Grace, le bien nommé. Un moment de grâce en vérité, avec cette sublime reprise du « Hallelujah » de Leonard Cohen et des compositions originales dignes de son paternel, un père qui ne l'avait jamais reconnu, lui-même traumatisé par le souvenir de son propre père, grand-père de Jeff, revenu de la Seconde Guerre mondiale avec une pièce de métal greffée à même le crâne, et la folie en partage. De quoi revenir à Tim Buckley, au grand Tim Buckley qui, parti d'un Folksong presque académique, est arrivé aux rivages du Free-jazz et de la musique contemporaine ; une musique soutenant toujours une poésie hallucinée - celle de Larry Beckett ou la sienne - devant autant aux bardes celtes qu'aux romantiques anglais, aux écrivains symbolistes qu'aux poètes surréalistes. Une sorte de faille sismique spatio-temporelle où Mallarmé rencontrerait Frank Zappa, où Baudelaire s'acoquinerait avec Ornette Coleman, où Lewis Carroll tomberait dans les bras d'Erik Satie. Un monde étrange et féerique dont les éléments sont des couleurs et des sons. Son créateur est un certain Timothy Charles Buckley III, passé au-delà du rêve, de l'autre côté du miroir, un après-midi bleu de l'été 1975. Il y a presque un demi-siècle. Autant dire une éternité qui aura vu Tim Buckley prendre la force du mythe et les accents de la légende. Voici son histoire !
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