"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'espace-temps prend une tout autre dimension lorsque vous marchez entre huit et quatorze heures par jour, sous la pluie, le soleil ardent, les nuages, avec pour seule réalité, marcher, manger et dormir. Einstein l'a écrit, l'espace-temps est déformable et nous en sommes pleinement conscients ici. Rapidement, nous perdons la notion des jours. Nous ne savons plus si nous sommes mercredi ou dimanche et cela nous importe peu. Nous nous synchronisons avec le soleil qui sera le chef d'orchestre quotidien. Il nous dit quand nous lever, nous coucher, marcher et dormir. Il impose son rythme, nous le suivons volontiers pour nous sentir en harmonie avec lui. Les journées, les heures, les minutes et les secondes prennent un tout autre sens. Les jours de marche passent très vite et pourtant l'impression d'éternité est présente constamment. Les journées se transforment en secondes avec pour seuls souvenirs, des images, des sensations, des visages, des discussions. Les secondes se transforment en heures par mauvais temps, dans de grosses difficultés où lorsque le plaisir vous a quitté, vous ne savez pas pour quelles raisons. Il n'est plus là et commence alors ce cheminement connu de tous les marcheurs : pourquoi je m'inflige cela ? Cela a-t-il un sens ? Cela m'est-il bénéfique ? Cela profite-t-il aux autres ? Souvent, vous vous retrouvez face à des contradictions absurdes et des chemins sans issue.
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