"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Si j'entreprends de raconter l'enfer que je viens de vivre, ce n'est pas que j'estime mon cas unique ni plus intéressant que d'autres. C'est au contraire parce que nous sommes des centaines de mille à avoir subi ce même sort et fort peu à en avoir réchappé, que le monde civilisé doit savoir le martyr que fût notre vie dans les camps allemands, afin de tout faire pour en éviter le retour » Ainsi commence le récit d'Yvonne Redgis-Klug, déportée à Auschwitz le 30 juin 1944. Ces pages sont exceptionnelles à plusieurs égards : tout d'abord, parce qu'Yvonne Redgis-Klug a entrepris de les rédiger dès sa libération ; ensuite, par l'acuité du regard de la survivante, par la précision qu'elle apporte à la description, dans l'urgence, de ce qu'elle a vécu. Sa plume est acerbe : elle n'épargne personne, ni ses co-détenues, ni elle-même. Le texte est précédé d'une introduction rédigée par Jean-Marc Dreyfus, retraçant la vie de cette femme étonnante morte en 1972 à Santa Barbara, et les circonstances précises de son extraordinaire odyssée..
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !