"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1942, les Allemands assiègent la ville de Stalingrad, sur la Volga.
Les Russes leur résistent : au bout de plusieurs mois, l'hiver glacial a raison des troupes allemandes. Par son approche photographique, Maurice Schobinger accomplit un travail de mémoire. De ses cinq voyages à Volgograd, l'ex- Stalingrad, il rapporte des images qui disent l'écoulement du temps et l'importance de la mémoire collective : paysages somptueux de la Volga gelée ;
Portraits des volontaires qui montent la garde devant le mémorial, et de voyageurs anonymes à travers les vitres d'un bus ; vues industrielles, presque abstraites, de l'usine métallurgique " Octobre rouge " de cinq kilomètres de longueur, qui tournait à plein régime pendant la bataille pour fabriquer les armes des troupes soviétiques... Le Journal de Serafima Voronina témoigne de la violence des combats et du quotidien des habitants pris au piège de la bataille de Stalingrad, devenue emblématique de la résistance russe contre le nazisme pendant la Grande Guerre patriotique (c'est ainsi que les Russes nomment la Seconde Guerre mondiale). Serafima Voronina périt dans un bombardement en automne 1942. Sa voix s'élève aujourd'hui en écho aux images de ce livre, grâce à son arrière-petite-nièce, qui a retrouvé son Journal.
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