"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le sport est une passion en 1900 parce qu'il fait alors l'objet d'un véritable culte. Il signe l'avènement d'une culture de masse et d'une ritualisation du spectacle public. La passion du sport à la Belle Epoque est l'acte inaugural d'une religion séculière, les stades devenant les nouveaux temples où chacun se grise de la dramaturgie des corps, de la gloire de la patrie, et les sportifs incarnent les dieux émergents que l'on vénère en projetant sur eux sentiments esthétiques, sensations physiques, admiration pour l'ordre harmonieux du corps et de la nature, espoirs de relèvement et de revanche. Boxe, cyclisme, course à pied, natation, et d'autres, prennent alors un essor irrésistible, attirant par dizaine de milliers de nouveau « supporters », soutenu et encouragé par la presse sportive naissante (dont les tirages dépassent tous les records). Héroïsation des vainqueurs, sport business, culture des fans, renaissance des Jeux Olympiques ou encore naissance des stades, tous les éléments qui font aujourd'hui le sport se structurent à la Belle époque, ce dont rend compte avec un talent exceptionnel Antoine de Baecque dans ce livre aussi original que novateur.
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