Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
De l'exil, de la déportation, de l'internement, de l'extermination mis en oeuvre par l'Allemagne nazie contre les populations juives, l'art est l'un des rares domaines où une reconnaissance, une déférence, un hommage peuvent être apportés aux survivants et à leurs descendants, privés de la transmission mémorielle, enfants sans enfance et endeuillés de morts sans sépulture. Le marché de l'art et les principales institutions, sans mentionner les pouvoirs publics, n'ont pourtant pas facilité après-guerre les recherches permettant de restituer ces biens familiaux. Les salles des ventes, animées par le profit et la spéculation, ont témoigné indifférence, ignorance ou connivence sur un marché où la peinture est devenue, parmi les arts hégéliens, le plus corrompu. Sous l'action conjuguée des associations juives et des États-Unis, la question de la restitution a progressivement fait l'objet d'un consensus, obtenu certes aux forceps, et rendu plus difficile en raison de la valorisation des oeuvres d'art. Mais Patrick Howlett-Martin interroge : de quel droit et en vertu de quelle éthique un pays, un musée, un collectionneur peuvent-ils s'adjuger des oeuvres d'art en déshérence qui ne leur appartiennent pas ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs