Des idées de lecture pour ce début d'année !
De l'exil, de la déportation, de l'internement, de l'extermination mis en oeuvre par l'Allemagne nazie contre les populations juives, l'art est l'un des rares domaines où une reconnaissance, une déférence, un hommage peuvent être apportés aux survivants et à leurs descendants, privés de la transmission mémorielle, enfants sans enfance et endeuillés de morts sans sépulture. Le marché de l'art et les principales institutions, sans mentionner les pouvoirs publics, n'ont pourtant pas facilité après-guerre les recherches permettant de restituer ces biens familiaux. Les salles des ventes, animées par le profit et la spéculation, ont témoigné indifférence, ignorance ou connivence sur un marché où la peinture est devenue, parmi les arts hégéliens, le plus corrompu. Sous l'action conjuguée des associations juives et des États-Unis, la question de la restitution a progressivement fait l'objet d'un consensus, obtenu certes aux forceps, et rendu plus difficile en raison de la valorisation des oeuvres d'art. Mais Patrick Howlett-Martin interroge : de quel droit et en vertu de quelle éthique un pays, un musée, un collectionneur peuvent-ils s'adjuger des oeuvres d'art en déshérence qui ne leur appartiennent pas ?
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."