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Homosexualité, drogue, tourments de la solitude et de l'exil, quête d'une identité furent le lot de Klaus Mann qui, toute sa vie, a erré dans l'ombre de son illustre père, Thomas Mann, lauréat du prix Nobel en 1929, dont il partagea le combat antinazi. KIaus se suicida à Cannes le 21 mai 1949. Il était âgé de quarante-trois ans.
Les quinze nouvelles rassemblées dans Speed, écrites entre 1926 et 1943, sont peuplées de personnages troubles, pathétiques, cruels, excentriques et, en même temps, assoiffés de tendresse. Klaus Mann est subjugué par ces êtres de malheur qui lui sont si proches, représentants de la fin d'un monde et condamnés à l'alcool, au haschisch, à la marijuana ou au suicide.
On y rencontrera ainsi un Autrichien réfugié aux États-Unis, qui se laisse entraîner par un trafiquant de drogue dans des aventures terrifiantes. Un écrivain allemand sur la Côte d'Azur, entouré de lesbiennes, et bientôt abandonné par sa jeune épouse au profit d'une femme. La veuve respectable et encore séduisante d'un célèbre philosophe, qui tombe amoureuse d'un étudiant de passage. Ou encore un homme éperdu d'horreur parce qu'il a basculé dans l'eau une coûteuse voiture ; on repêche le véhicule avec le cadavre de son amie : « J'avais oublié Louise », dit-il. Une belle journée titre avec cynisme Klaus Mann.
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