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Souvenirs et anecdotes sur samuel johnson

Couverture du livre « Souvenirs et anecdotes sur samuel johnson » de Thrale H L aux éditions Rocher
  • Date de parution :
  • Editeur : Rocher
  • EAN : 9782268054230
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En 1776, Henry Thrale offrit à sa femme Hester six volumes in-quarto, merveilleusement vierges, dont elle devait faire ses Thraliana.
Avec tout l'esprit et la gaieté qui avaient fait d'elle la maîtresse du salon littéraire le plus couru de l'époque, Mme Thrale entreprit de noter dans son... Voir plus

En 1776, Henry Thrale offrit à sa femme Hester six volumes in-quarto, merveilleusement vierges, dont elle devait faire ses Thraliana.
Avec tout l'esprit et la gaieté qui avaient fait d'elle la maîtresse du salon littéraire le plus couru de l'époque, Mme Thrale entreprit de noter dans son journal les impressions et les humeurs de son ami dévoué, Samuel Johnson, figure légendaire du dix-huitième siècle anglais. De ses opinions scandaleuses sur les Écossais et les Français, de ses improvisations à l'opéra, de ses expériences sur une cornue en verre, Hester Thrale, en sa qualité de confidente la plus proche de Johnson, lequel la considérait comme la " première femme du monde ", consigna par écrit tous les bons mots, les bavardages et les petites remarques intimes du grand moraliste, bien souvent alors qu'il était assis auprès d'elle.
Par ses révélations d'une grande finesse, par sa spontanéité, par sa malice, ces souvenirs, restitués dans toute leur vivacité et leur exubérance par Richard Ingrams, restent un témoignage des plus précieux sur le siècle de Johnson. " Elle serait la femme la plus admirable du monde si seulement elle pouvait retenir cette langue redoutable; oui, une femme d'exception si seulement elle pouvait maîtriser ce petit ouragan.
" (James Boswell.) Sa tendresse envers les pauvres w, M. Johnson ressent plus de tendresse que quiconque envers les pauvres, et moins que personne envers ceux que frappent d'autres calamités. Celui qui perd un parent, un enfant, un ami, il ne le prend guère en pitié. " Un homme aux abois n'a pas le loisir d'éprouver de ces chagrins-là. Il est si commun dans cette ville de mourir de faim et de froid qu'on n'a plus de compassion en réserve, au milieu de toute cette misère, pour les blessures d'amour-propre ou de sensiblerie.
" Sur la foi de ces principes, il héberge en ce moment sous son propre toit une nichée de gens qui, sil ne les soutenait, ne sauraient à quel saint se vouer.

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