La Baule, 1938. Station balnéaire bretonne qui attire les vedettes parisiennes en quête de dépaysement. L'océan, les pins, le doux climat, c'est le cadre tranquille et protégé où Joseph a grandi. Son père, la guerre le lui a pris, alors il vit sa vie avec toujours plus d'intensité.
Entre son travail et ses amis, Joseph ne manque de rien, sauf peut-être de l'amour.
Gabrielle, jeune orpheline, quitte ses parents adoptifs pour réaliser son rêve, vivre et travailler près de cet océan qui semble si vaste et ouvre tant de possibles.
Un peu partout en Europe, la menace allemande se répand et sème la terreur. Peut-on encore connaitre la guerre alors que les blessures de la précédente ne sont toujours pas refermées ? L'armée allemande ne viendra jamais jusqu'en Bretagne...
Joseph et Gabrielle devaient se rencontrer. L'amitié, l'amour, la peur et l'impossible, c'est le décor de leur histoire.
J’ai lu “Sous un même ciel” de Soizig Leblanc, livre acquis auprès de l’autrice elle-même lors d’un salon, ce qui a permis un échange convivial et chaleureux dont je garde un excellent souvenir.
La Baule, 1938, Gabrielle et Joseph sont jeunes et mènent une vie plus ou moins paisible (Gabrielle est orpheline). Ils vont bientôt être confrontés à la guerre et à l’occupation allemande.
Joseph est amoureux de Gabrielle mais Gabrielle ne se laisse pas aimer. Mais les événements tragiques vont sceller leur destin.
Comme j’ai aimé ce récit, ses personnages si vrais, si authentiques, si attachants. Joseph rayonne d’un optimisme à toute épreuve et d’un amour des autres et de la vie sans failles.Il en est ainsi pour son amour pour Gabrielle, absolu et tendre. Pour Joseph faire naître un sourire sur le visage de sa belle, est déjà un grand bonheur.
Ce n’est pas un amour “romance” qui se construit sous nos yeux mais un amour fort, rendu solide par les difficultés entre deux êtres si différents mais qui se sont trouvés.
C’est aussi le quotidien des ouvriers, artisans de la Baule qui est dépeint, fait de sacrifices, de peurs, d’angoisse. Quand l’amour, l’amitié, le courage, permet de dépasser les souffrances.
J’ai beaucoup apprécié la plume de Soizig Leblanc, subtile, pleine de tendresse, qui vous transporte, vous enrobe et toujours juste dans l’évocation des sentiments et des émotions.
A noter que l’on finit par découvrir que le roman est l’hommage plein d’amour aux grands-parents de l’autrice.. Merci Soizic de nous avoir partagé cette belle histoire …
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