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Sous la ramée des mots

Couverture du livre « Sous la ramée des mots » de Georges Cathalo aux éditions Editions Henry
Résumé:

Ensemble nous partons sans trop savoir où nous allons

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  • Voici un recueil d’un format tout petit, si petit qu’on peut le glisser sans mal dans sa poche revolver, et le dégainer aisément pour une lecture, le nez au vent, quelques mots jetés aux moineaux ébaudis car, comme le dit si bien Georges Cathalo dans son poème dédié à Michel Baglin : « poésie de...
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    Voici un recueil d’un format tout petit, si petit qu’on peut le glisser sans mal dans sa poche revolver, et le dégainer aisément pour une lecture, le nez au vent, quelques mots jetés aux moineaux ébaudis car, comme le dit si bien Georges Cathalo dans son poème dédié à Michel Baglin : « poésie de chaque instant / poésie ouverte et fermée/ poésie partout »
    « Sous la ramée », référence à Verlaine, nous entraîne là « où nous mènent nos pas » dans un poème dédié à Marie-Claude, comme le dernier qui clôt ces pages « et c’est comme une sonate des âmes »
    Chaque poème est dédié à un ami, une amie ou les deux, il suffit « de suivre le fil/ dans le silence bâtisseur/ des cathédrales de papier »
    Pour Patrick Boyé, c’est le doute qui se profile « derrière une vitre embuée » alors que « c’est à une vie riche / que l’on aspire vraiment/ pas à une vie de riche » dans le texte dédié à Michel Ferrer.
    « Le moins-disant culturel » est en feu dans le poème dédié à Guy Allix tandis que « la nuit brûle » dans « forêt ».
    Ce recueil est aussi une invitation au voyage. « Le Japon s’invite à Sète » avec Lydia Padellec ou bien il fera un tour du monde avec Michel Dunand.
    Les grandes catastrophes ne sont jamais loin, on les retrouve dans « Tsunami » ou « Glaciation » qui dénonce le réchauffement climatique. Pourtant, et là le poète s’adresse à Jean-Claude Martin, il faut continuer à vivre « en attendant le prochain désastre »
    Et puis Georges Cathalo s’adresse à ses amis poètes disparus, Jacques Simonomis, Michel Baglin, et d’autres, il nous entraîne à rêver encore car, « si le monde est poétique/ pesanteur et légèreté s’épaulent pour avancer »
    Chaque dédicataire devient ainsi chaînon d’une suite de poèmes à lire, relire et faire lire.


    http://textureamb.over-blog.com/2020/12/sous-la-ramee-des-mots-de-georges-cathalo.html

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