Wallace Price n'est pas ce que l'on peut appeler « un personnage sympathique » ... loin de là même. Vous ne pleurerez sûrement pas en apprenant qu'il vient de mourir.
Mais lorsqu'une femme se présentant comme une faucheuse vient le chercher à ses propres funérailles, Wallace a du mal à accepter son funeste destin.
Au lieu de le conduire vers l'au-delà, la faucheuse l'emmène dans un petit village où se trouve un salon de thé pas comme les autres. Hugo, le patron de l'établissement, y aide les âmes à passer de l'autre côté. Wallace n'est absolument pas prêt à abandonner la vie qu'il a à peine vécue et avec l'aide de Hugo, il découvre enfin ce qui lui a manqué dans le passé.
Mais un jour, le Directeur - un être mystérieux et puissant - annonce à Wallace qu'il devra effectuer dans une semaine la traversée vers le monde des morts. Ce dernier entreprend alors de vivre toute une vie en sept jours. Y parviendra-t-il ?
Un personnage particulièrement détestable rend l'âme et est emmené dans une petite cabane censée être un lieu de transit avant l'au-delà.
Il va particulièrement s’y attarder ce qui va permettre de suivre le quotidien des habitants de la maison et des personnes qui passent qui passe non pas en tant que défunt mais comme clients du salon de thé. Il faut donc accepter que le roman est le quotidien d’une maison de thé un peu spéciale mais pas tant que ça. La première conséquence de cet aspect est un rythme lent. La seconde chose qui en découle est qu’on n’expliquera pas ce que le fantôme doit faire dans ce lieu, il a carte blanche même s’il ne peut quitter l’enceinte du salon de thé. Une fois ces deux point acceptés, c’est vraiment chouette de suivre la prise de conscience du personnage face au fait qu’il était détestable et son évolution petit à petit. Mais les autres personnages ne sont pas négligé, chacun est intéressant et bien construit. Le patron du salon de thé en contraste est d'une gentillesse absolue. Il est aussi gay ce qui crée des situations très drôles tout en restant respectueuses. Le grand-père fantôme a un sacré caractère et la serveuse est encore plus pêchue. La voyante est décalée, le grand chef fort désagréable… Tout un monde varié passe par le salon de thé et c’est intéressant de suivre cette variété improbable. C’est doux, l’évolution est réussie, si on accepte la lenteur il n’y a pas de raison de ne pas passer un excellent moment.
Sous la porte qui chuchote
Sous la porte qui chuchote
Sous la porte qui chuchote
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